Article rédigé par , le 23 mars 2017
[Source : Le Salon Beige]
Le chantage du meilleur ennemi de l'Europe aux racines chrétiennes est clair. Mais les pontes de l'UE se couchent et payent avec votre argent :
"Le 22 mars, le président turc a fortement tancé l'Europe dans sa façon de traiter la Turquie, sur fond de crise aggravée entre Bruxelles et Ankara depuis l'expulsion de ministres turcs de meetings pro-Erdogan aux Pays-Bas et en Allemagne.
«Je m'adresse une nouvelle fois aux Européens […] La Turquie n'est pas un pays qu'on peut bousculer, dont on peut jouer avec l'honneur, dont on peut expulser les ministres», a martelé Recep Tayyip Erdogan lors d'un discours à Ankara. Le président turc a ainsi menacé l'Union européenne, qui, selon lui, maintient une attitude hostile envers Ankara.
«Le monde entier suit ce qu'il se passe de très près. Si vous continuez de vous comporter de cette manière, demain, aucun Européen, aucun occidental, ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité, dans la rue, nulle part dans le monde», a-t-il ajouté.
«En tant que Turquie, nous appelons l'Europe à respecter les droits de l'homme et la démocratie», a lancé le chef de l'Etat turc. (…)
Le 16 mars, le ministre turc de l'Intérieur, Süleyman Soylu, avait déjà annoncé la couleur en déclarant : «Je le dis à l'Europe, êtes-vous à la hauteur ? Si vous le souhaitez, nous pouvons ouvrir le passage aux 15 000 réfugiés que nous ne vous envoyons pas chaque mois et vous couper le souffle.»
En contrepartie de l'accord, l'Union européenne doit accélérer le versement du montant de 3 milliards d'euros destiné à la gestion des réfugiés en Turquie. L'UE doit également assurer le financement d'autres projets en faveur de personnes bénéficiant d'une protection temporaire en Turquie, pour 3 milliards d'euros supplémentaires jusqu'à fin 2018".