Article rédigé par , le 23 février 2017
[Source : Les 4 vérités]
Vous avez entendu parler de Théo, mais savez-vous qui est Marin ? Sans doute pas, car son cas ne va pas du tout dans la direction où nos politiques et les médias veulent nous entraîner.
Personne n’ignore l’affaire Théo et nombreux sont ceux qui ont condamné sans hésiter les policiers.
La présomption d’innocence ne jouerait que dans un sens ? Notre président normal n’a pas hésité à se déplacer immédiatement auprès de Théo : en soi, c’est déjà un jugement. Sans autre preuve que les affirmations du plaignant, à ce jour contredites par les vidéos qui confirment au contraire le rapport des policiers.
Trois vidéos démontrent que Théo Luhaka a menti. Elles confirment le compte rendu, établi seconde par seconde, déposé officiellement deux heures après les faits (alors que l’intéressé n’avait pas encore porté plainte).
Théo a menti sur le déroulement des faits. Il s’est interposé pour empêcher les policiers de contrôler une personne soupçonnée d’être un dealer (lequel a ainsi pu s’enfuir), qu’il a saisi un policier par le col, avant de le frapper, ainsi que son collègue, qui est tombé au sol et qu’il a frappé à coups de pieds. C’est dans ces conditions que le premier policier agressé a utilisé sa matraque. La version de Théo Luhaka selon laquelle un policier a baissé son pantalon pour introduire volontairement sa matraque dans l’anus est contredite par les vidéos. Aucune analyse, ni de la matraque ni de l’anus, ne vient à l’appui de la thèse de Théo.
Il faut savoir que le port et l’utilisation d’une telle matraque télescopique relèvent d’une certification obtenue après un examen, suite à un stage de formation d’une semaine portant, entre autres, sur les techniques à utiliser sur différentes parties du corps, en particulier le bas du dos et les membres inférieurs, y compris par l’utilisation de points de pression.
S’il y a eu viol, il faut certes être intraitable, mais ceci ne suppose pas de déclarer à l’avance coupable le policier, ni de croire sur parole une personne dont nous savons avec certitude qu’elle a agi contre la loi.
Ce qui est écœurant, c’est la manipulation médiatique et la récupération politique, à commencer par la visite de notre président ; il n’en a pas fait autant pour le policier qui a été brûlé vif à Viry-Châtillon, ni pour tous ceux qui se font tabasser chaque jour par des voyous ou pour celles qui se font violer. Et pourquoi ne s’est-il pas déplacé auprès de Marin ?
Ah, vous ne connaissez pas Marin ? Effectivement les médias et nos bons politiciens sont beaucoup moins diserts à son sujet !
Marin a 20 ans. Il s’est fait fracasser la boîte crânienne par un groupe de « jeunes » qui molestaient un couple parce que celui-ci s’embrassait sur la bouche. Cela se passait à Lyon. Lyon est en France. Ce couple a donc eu de la chance car, dans les pays où la charia est la législation officielle – ce qui représente de nos jours 57 pays –, ils auraient été condamnés au minimum au fouet. À l’allure où les choses évoluent, nous aurons cela en France d’ici 15 ans. Marin a voulu s’interposer : ils lui ont défoncé la tête à coups de béquilles. Il a repris conscience après un long coma, mais il reste en partie amnésique.
Aucun responsable politique ne s’est déplacé auprès de ce jeune homme qui, lui, n’a rien à se reprocher, au contraire. Et vous n’avez pas entendu de grandes envolées des médias ni des stars de tout acabit.
Il est vrai que Marin est blanc et que ses agresseurs étaient des pauvres « jeunes » vis-à-vis desquels nous devons faire repentance.
Imaginez la réaction de Hollande et consorts, Taubira en tête, apprenant que des opposants au mariage pour tous ont agressé un couple d’homos qui s’embrassait sur la bouche ! Ou si des identitaires s’en prenaient à des musulmans prosternés au milieu de la rue !
Chaque jour, il y a en France des dizaines d’agressions gratuites, en particulier de la part de « jeunes » qui se vengent de nous parce que nos aïeux ont, paraît-il, commis vis-à-vis des leurs ce « crime contre l’humanité » comme certains qualifient maintenant la colonisation.
La recherche de la vérité devrait être la valeur première de l’homme, car, sans vérité, il ne peut y avoir de justice, et, sans justice, il n’y aura pas de paix.
Mais la bêtise collective est extrêmement difficile à combattre. Charles Péguy a écrit : « Celui qui sait la vérité et ne gueule pas la vérité se fait complice. » N’est-il pas temps de dire : « Celui qui fausse la vérité est criminel ; celui qui ne la recherche pas est son complice » ?
Raymond Riche