Article rédigé par Nouvelles de France, le 10 février 2017
Son droit de réponse aux merdias qui ont relayé sa soi-disant éviction de BFM TV pour s’en réjouir :
1° Invitation de BFM TV pour 3h, le 20 janvier dernier, pour commenter l’investiture de Donald Trump, de 13h à 16h, signée (scan du MSM).
2° Les faits :
J’entre en plateau vers 13h30. Les invités entrent et repartent. Les 2 journalistes ne s’arrêtent pas pour autant; leur annonce repasse en boucle : « Trump, le président le plus controversé de l’histoire »… Aussi, lorsqu’après 16h, quelqu’un me fait signe des coulisses que c’est l’heure, je ne m’étonne pas et je pars. On ne me dit absolument rien. Je n’ai pas été « virée », « expulsée » ou « renvoyée » comme un malfaiteur, ainsi que tous les gros titres visent à le faire croire. Je n’ai d’ailleurs jamais été de ma vie renvoyée de nulle part. Commodément, l’émission a été censurée et n’est plus accessible : des personnes qui ont suivi en direct ont cependant vu exactement ce que je décris.
3° Montage et battage médiatique :
Avertie le soir, au milieu des célébrations, je ne prête pas attention. Le lendemain, je découvre les divers articles sur Google. On peut reconstituer assez facilement le piège : dès 17h10, une heure après mon départ, un premier article paraît, de BuzzFeed France, un pseudo organe de presse spécialisé depuis juin 2016 dans les fausses informations et la calomnie des gens de droite, de Trump jusqu’aux personnes les plus humbles. Les très à gauche Washington Post et New York Times le méprisent comme « presse de caniveau » mais, apparemment, les média français ne sont pas au courant. Le directeur de la chaine BFM TV, averti « que 24 internautes (anonymes) auraient saisi le CSA », semble pris de panique, il dit « avoir aussitôt rassuré BuzzFeed ». Pour prouver son politiquement correct irréprochable à BuzzFeed ? Pathétique !
4° Interprétation possible :
Le directeur de BFM TV (Hervé Baroud), que je n’ai jamais rencontré est-il aux ordres de BuzzFeed ou d’internautes non-identifiés qui auraient le pouvoir, de l’ombre, de décider qui doit tomber, ou a-t-il voulu se prémunir contre le CSA alors que les propos incriminés n’ont rien d’offensant et sont banals aux Etats-Unis ? Qui obéit à qui et pourquoi ? Voilà les questions que les rédactions, toutes subventionnées, qui ont répété servilement la même histoire mensongère, auraient dû se poser. Voulait-on me donner une leçon ? Selon le texte (toujours comme un malfaiteur), « l’auteure (sic!) n’en était pas à son coup d’essai : déjà, en aout 2016, elle avait dit qu’Hillary Clinton était corrompue » (quel scoop !). Ce qui indique recherches et préparation, j’avais été condamnée avant même mon entrée sur ce plateau.
N’est-il pas également possible que l’on ait cherché à faire d’une pierre deux coups, en me piégeant (instrument commode, sans protection) sur n’importe quel prétexte pour discréditer les Républicains ?
Sollicités, Les Republicans Overseas ne voulaient ou n’avaient personne à leur envoyer et leur ont logiquement suggéré, comme « sensibilité pro-Trump », l’auteur de Trump: Pour le meilleur et pour le pire. Tous insistent lourdement sur un lien alors que je ne représentais que moi-même !
Mais comment expliquer autrement toute cette publicité négative contre un auteur qui tient à sa tranquillité bien plus qu’à la promotion de son livre ?
Ce qui est inadmissible, c’est que ce communiqué bâti dans mon dos ait été diffusé massivement à d’autres rédactions qui reprennent mot pour mot l’article infamant sans s’être donné la peine d’aller aux sources et sans me donner un droit de réponse : 17h20, « mis à jour à 17h58 », Le Fig Mag, 17h45 Marianne, 18h53 Telerama, ainsi de suite jusqu’au Point, le 21, à 17h45. Une exception : Libération m’a contactée et peut-être aurais-je dû donner suite. Mais comme ce quotidien appartient au même groupe que BFM TV…
La page de Google à mon nom montre tous ces articles, calqués les uns sur les autres, mais bien sûr aucun de ceux des rédactions qui ont aussitôt pris ma défense ! Honte particulièrement au Figaro et au Point, qui passent pour des journaux « de droite et du centre », que je ne lis certes pas mais auxquels je n’ai jamais rien fait et dont je contribue tout de même à l’existence par mes impôts, de n’avoir pas hésité à salir mon nom, délibérément!
Et considérons ceci: BFM TV m’a conviée à parler pendant 3 heures, bénévolement, sans même m’offrir de l’eau (il a fallu mendier pour avoir une bouteille, sans gobelet…). Par contraste, toutes les radios et télévisions qui m’ont invitée ces dernières années se sont toujours montrées correctes, certaines courtoises.
La victoire de Donald Trump est la justification de 10 années de travail et ma récompense.
Si je ne dois plus jamais « passer à la télé », où la pluralité est totalement factice et donc l’expérience pas si agréable qu’on croit, la belle affaire !
Etre ostracisée par des rédactions et une télévision qui passent outre à l’éthique professionnelle est un badge d’honneur.