Article rédigé par Info Catho, le 25 janvier 2017
Mardi 24 janvier 2017 à 17 heures, la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse se réunit.
Mercredi 7 décembre 2016, le Sénat a adopté avec modifications, par 173 voix pour et 126 voix contre, la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse.
C’est donc aujourd’hui, en la fête du saint patron de la communication et des journalistes, saint François de Sales, que le démon qui a le sens du symbole entend mettre la dernière touche à son « travestissement de la vérité en vue de donner la mort ». Ce pourrait-être un motif de condamnation à part entière du reste.
Alliance Vita en profite pour rappeler que non content de truquer les chiffres de ses propres primaires et tromper ouvertement ses électeurs, le parti de la présidence normale piétine la majorité des Français pour qui on devrait davantage aider les femmes à éviter d’avorter.
Voici quelques chiffres de ce sondage de septembre 2016.
– Pour 52 % des Français (55 % des femmes !) le nombre d’avortements est non pas « une situation normale » mais « une situation préoccupante ».
– 89 % d’entre eux pensent « qu’un avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ».
– 72 % estiment que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’interruption de grossesse ».
– 35 % ne sont « pas d’accord » avec la loi de 2001 « autorisant les jeunes filles mineures à avorter sans que leurs parents soient au courant ».
– Enfin 84 % (contre 16 %) sont favorables à ce que soit « intégré dans le livret officiel remis aux femmes enceintes le détail des aides aux femmes enceintes et aux jeunes mères ».
Les résultats de ce sondage corroborent l’action de terrain effectuée par Alliance VITA auprès des femmes enceintes en difficulté et de celles qui expriment un mal-être consécutif à un avortement.
Source : Info Catho