Article rédigé par , le 13 décembre 2016
[Source : Observatoire de la Christianophobie]
Ce n’est qu’hier que le site World Watch Monitor a révélé une abomination qui s’est déroulée au soir du 16 octobre dernier à Dokawaya, un village isolé de l’État du Chhattisgarh, dépourvu du téléphone et situé à 45 km de la première route carrossable. Depuis des mois, les hindous du village se plaignaient de la présence d’une famille chrétienne, celle des Kassabi, composée de Sukura, le père, de son épouse, de deux jeunes garçons, et de sa mère Samari âgée de 55 ans. Selon les hindous, la seule présence de cette famille chrétienne constituait un « trouble à la tranquillité publique »… N’ayant pas réussi à s’en débarrasser, et après avoir même demandé sans succès aux communistes naxalistes de s’en charger, des villageois décidèrent de passer à l’action. Dans la soirée du 16 octobre, ils se rendirent à la masure des Kassabi où ils ne trouvèrent que Samari, Sakura et toute sa famille étaient au loin. Ils la traînèrent hors du logis, lui arrachèrent tous ses vêtements et elle fut battue à mort. Ils allèrent brûler son corps à quelques centaines de mètres de la masure. Rentrant le lendemain chez lui, Sukura s’étonna de ne pas y trouver sa mère mais remarqua des taches de sang et, dans un coin, les vêtements que sa mère portait la veille. Il interrogea des voisins et finit par apprendre de l’un d’entre eux la tragédie qui s’était déroulée. Il alla porter plainte à la police du district qui interpella le chef du village et quatre habitants. Le chef du village a été libéré mais les quatre villageois devraient être inculpés.
Daniel Hamiche