Article rédigé par Guillaume de Thieulloy, le 24 août 2016
[Source : les 4 vérités]
Le 13 août, une rixe a éclaté entre Corses et Maghrébins sur une plage de Sisco, en Haute-Corse.
Après plusieurs heures de confusion, soigneusement entretenue par les médias dominants, on a pu enfin y voir un peu plus clair.
Si on en croit le procureur, un groupe de Maghrébins – dont, semble-t-il (mais, là, ce n’est pas le procureur qui parle), plusieurs femmes se baignant en « burkini » – avait tenté de privatiser la plage. Un groupe de jeunes Corses y a été menacé par des hachettes. Et les parents et amis de ces jeunes Corses sont venus, manu militari, mettre bon ordre à cette situation – manifestement sans aménité particulière !
Il ne semble pas que les Corses aient tenté de photographier les femmes en burkini, comme cela leur a d’abord été reproché.
Quand bien même ils l’auraient tenté, leur répondre avec des hachettes peut bien être considéré comme une riposte légèrement « disproportionnée »…
En tout cas, ce fait divers est un cas d’école.
C’est d’abord un cas d’école de la propagande médiatique. Sans les réseaux sociaux et l’exaspération de nombreux Corses, jamais nous n’aurions connu la vérité sur cette affaire. Les médias bien-pensants étaient manifestement tout à fait disposés à faire des Maghrébins les malheureuses victimes d’agresseurs racistes.
C’est aussi un cas d’école des absurdes débats médiatiques. Tout l’été – avec un point d’orgue lors de cette affaire corse –, nous avons eu droit à cette polémique inepte sur le « burkini », ce maillot de bain islamo-compatible. Mais il est clair que ce n’est pas une question de mode vestimentaire. Nos aïeules se baignaient, elles aussi, bien plus couvertes que la plupart des femmes d’aujourd’hui – il suffit de revoir les photos des premiers congés payés, en 1936, pour s’en apercevoir…
Non, le problème n’est pas que quelques femmes tentent de remettre la mode « Front populaire » au goût du jour. Il est que le burkini est une déclaration de guerre à notre mode de vie.
En d’autres termes, le problème, c’est, bien entendu, l’islam lui-même – et ses relations avec la civilisation occidentale – et non le burkini.
Au vrai, le problème est même, plus profondément, la plus ou moins bonne éducation.
Toute personne bien élevée se comporte avec discrétion lorsqu’elle est invitée chez quelqu’un. En particulier, elle adopte, normalement, les coutumes de ses hôtes. « À Rome, fais comme les Romains », disait-on naguère.
Là, nous avons des « invités » – que la plupart des Français n’ont pas souhaité inviter – qui se comportent en terrain conquis, mettent les pieds sur la table et entendent chasser leurs hôtes de ce pays qui leur appartient depuis des générations.
Ce n’est pas une question de loi, ni une question de mode vestimentaire. Simplement une question de savoir-vivre.
De toute évidence, le « vivre-ensemble » que l’école de Mme Vallaud-Belkacem est censée inculquer à nos « chères têtes blondes », en lieu et place du français et des mathématiques, a du plomb dans l’aile !
Mais l’affaire de Sisco est aussi, et surtout, un cas d’école de l’exaspération des Français.
Toute personne qui a été sur les réseaux sociaux après cette affaire a pu le constater. Je conseille, en particulier, à ceux des lecteurs qui regardent régulièrement internet de visionner la vidéo d’Arnaud Seassari, jeune Corse, qui, en quelques minutes, explique aux internautes pourquoi il soutient ses compatriotes. Sa vidéo a été regardée des centaines de milliers de fois et en dit long.
Mais on peut dire ce que dit ce jeune homme en une seule phrase : Nous sommes chez nous, et nous entendons bien le rester !
Je conçois que les politiciens hors-sol ou les journalistes du Boboland comprennent mal cette réaction.
Pour ma part, elle me semble extrêmement naturelle. Et même extrêmement saine. Rien de plus injuste, en effet, que cette situation où les Français se trouvent ainsi dépossédés de leur patrimoine, de celui de leurs ancêtres et de celui de leurs enfants. Oui, nous sommes chez nous et nous avons parfaitement le droit d’y vivre comme nous l’entendons.
Personne n’est obligé de vivre en France. Mais ceux qui l’ont choisi sont tenus d’avoir un minimum de respect pour notre mode de vie.
J’ose encore espérer que les « élites » vont sortir de leur torpeur utopique. Mais qu’elles se dépêchent ! Sinon, les Français se feront justice eux-mêmes et je crains que les échauffourées de Sisco ne fassent alors figure d’aimable plaisanterie…