Article rédigé par contact, le 24 mai 2016
[Source: les 4 Vérités]
Pendant que le Venezuela est en train de mourir sous le mandat de Maduro, digne successeur de Chavez (celui que notre super-gauchiste Jean-Luc Mélenchon encensait il n’y a pas si longtemps, nous vantant un modèle que la France se devait de copier), nous sommes abasourdis par le silence actuel du premier candidat officiel à la présidence de la république qu’est ce même Jean-Luc Mélenchon.
En effet, celui que les gauchistes de tout bord nous citaient en exemple a réussi l’exploit de faire de son pays, qui renferme la plus grande réserve de pétrole au monde devant l’Arabie Saoudite, une ruine économique et politique, où plus rien ne fonctionne et où la misère s’installe durablement, avec:
- un PIB qui plonge de 10 % en 2015 et certainement autant en 2016 ;
- une inflation de 720 % ;
- une monnaie locale qui chute de 90 % ;
- un défaut de paiement inéluctable ;
- une explosion des meurtres (4 000 rien que pour la capitale Caracas en un an)
- une pénurie de 60 % des produits de première nécessité, avec des heures d’attente pour acheter une bouteille de lait ;
Malgré ses réserves de pétrole, le pays est obligé d’acheter l’essence à l’étranger.
Le pays est devenu, d’après l’indicateur Bloomberg, le plus misérable du monde.
70 % des médicaments de base sont en rupture de stock.
Le pays est 158e (sur 168) en termes de corruption.
Merci donc, M. Chavez, pour nous avoir fait la démonstration de la nocivité de l’extrême gauche, mais aussi d’une certaine gauche française !
Il ne nous est plus nécessaire d’en faire nous-même la démonstration.
On ne peut cependant que remarquer le silence de notre gouvernement qui ne chante plus les louanges du « modèle vénézuélien ». Il est vrai que nous avons un avantage sur le Venezuela… Nous n’avons pas de pétrole !
Claude Goudron