Article rédigé par contact, le 06 mai 2016
[Source: Les 4 vérités]
Pour l’INSEE, pour être comptabilisé comme immigré, il faut être né à l’étranger, ne pas avoir la nationalité française, et résider en France. La situation d’immigré est permanente, même si l’on acquiert la nationalité française. En outre, c’est le pays de naissance qui définit l’origine géographique d’un immigré et non sa nationalité de naissance.
L’ONU a une définition plus large, considérant comme immigrée une personne née dans un autre pays que celui où elle réside.
Bientôt un enfant né au Sénégal (ou ailleurs) de parents français y ayant résidé quelques années au titre d’une coopération, de retour en France avec ses parents, deviendra un immigré dans le pays de ses parents !
Un Français pourra donc être immigré en France ! Ce sera la conclusion du grand remplacement…
Pourtant, ces Français comptabilisés comme immigrés ne posent pas de souci, puisqu’ils sont déjà assimilés avant même de poser le pied en France.
À l’inverse, les enfants d’immigrés nés en France sont Français par le droit du sol, mais, pour autant, se sentent-ils tous intégrés lorsqu’ils sont adolescents et qu’en est-il des adultes ?
Et, au final, combien sont ces individus issus du droit du sol et quelle est leur position en France ?
Les récents événements nous renseignent sur l’état d’esprit de certains et la détermination de ceux qui nous haïssent. Mais leur nombre estimé par nos autorités n’est pas divulgué pour ne pas trop effrayer les Souchiens.
Il reste que la fécondité des femmes nées en France et issues de familles d’immigrés, reste très proche de celle de leurs parentes, ce qui, d’après certains auteurs, immigration pérenne aidant, permettrait à ces populations de doubler tous les 25 ans.
Les statistiques de l’INSEE constatent qu’en 2015, 800 000 personnes sont nées en France métropolitaine ou dans les départements d’outre-mer.
L’indice de fécondité se situant à 1,96 enfant par femme. Ce chiffre est nettement supérieur à la moyenne de l’Union européenne (1,6), et a augmenté depuis le début des années 1990, période où le taux avait atteint son minimum de 1,69.
Toutefois, le taux actuel reste nettement inférieur à ce qu’il était à des époques antérieures et a baissé en 2015. Il est aussi légèrement insuffisant pour assurer le renouvellement des générations.
Les femmes nées hors de l’Union européenne présentent un indice conjoncturel de fécondité de 3,2, très supérieur à celui des femmes nées en France, même si celui des Françaises issues de l’immigration reste important.
Mais ce qui n’est pas dit (le simple fait de chercher les chiffres étant considéré comme un délit), c’est que les Françaises de souche européenne ont toujours un taux de fécondité très inférieur au taux qui permettrait de renouveler la population des Euro-français ! Exception faite du baby-boom d’après la Seconde Guerre mondiale, c’est donc bien l’immigration et sa descendance qui ont permis de faire passer la population de la France de moins d’une quarantaine de millions, à la fin du conflit, à plus de 65 millions actuellement.
Puisque, d’après l’INSEE, le renouvellement des générations ne peut se faire, comment expliquer cette augmentation de 26 millions de la population de la France depuis 1945, sinon par l’immigration et ses conséquences démographiques ?
Il faut bien le dire, ce qui inquiète certains Français, c’est la liberté d’action et de parole, porteuse de troubles, d’une partie de plus en plus revendicative des populations d’origine extra-européenne, traînant une culture en totale contradiction avec la nôtre.
Enfin, la question jamais posée, qui me semble pourtant avoir son importance, même si elle met mal à l’aise la plupart des politiciens, est la suivante :
Un objectif a-t-il été fixé quant au nombre maximal d’habitants appelés à peupler la France ?
Et, subsidiairement, pourquoi les Français n’ont-ils pas été consultés sur cette question pourtant décisive pour leur avenir ?
Des questions complémentaires peuvent tracasser ceux qui s’inquiètent de l’avenir de la France. Je les invite volontiers à les poser et même à formuler les réponses qu’ils souhaiteraient y voir donner…
Pigis Yves