Article rédigé par contact, le 12 avril 2016
[Source: Nouvelles de France]
A l’instar de notre DSK national, Ted Cruz, candidat républicain aux primaires américaines en vue de l’élection présidentielle, a eu des frasques sexuelles adultères. Selon des révélations, Monsieur le Sénateur a pris du bon temps avec d’autres femme que Madame son épouse, y compris par l’entremise d’une agence d’escort-girls. Dans une Amérique assez puritaine, voilà un double scandale qui pourrait briser sa candidature à la Maison Blanche.
Selon une enquête du tabloïd The National Enquirer (très orienté presse people), qui a investigué après avoir eu vent de la chose par un journaliste de breitbart.com, il s’avèrerait que le candidat Cruz a eu des relations sexuelles avec des femmes dont une ou plusieurs prostituées. Cette publication est connue pour avoir par le passé fait des révélations avérées par la suite sur certaines affaires, dont la plus connue peut-être pour les Français, l’affaire O.J. Simpson.
Sous le titre : « A hooker, a teacher & coworkers » (Une putain, une enseignante & des collègues)The National Enquirer, a affiché cinq portraits de femmes avec leur nom, photos légèrement pixellisées mais qui n’empêchait pas par la suite d’identifier certaines d’entre elles, dont la porte-parole de campagne de Donald Trump Katrina Pierson. Jusqu’à présent, aucune n’a confirmé avoir eu un rapport sexuel avec Cruz et quelqu’unes l’ont nié.
Des opposants à la candidature de Cruz ont depuis plusieurs mois alimenté en histoires d’adultères de nombreuses publications de premier plan comme le New York Time, le Washington Post, Bloomberg News, Politico, et ABC News-reporters. Tous ont eu droit à une version variée de « Cruz-triche » (Cruz-is-cheating). Pourtant aucunes n’avaient alors voulu commenter ces versions « officielles » lorsque The Daily Beast s’en est fait l’écho.
Le sénateur a accusé Trump, qu’il appelle souvent « Lying Ted » (Ted le menteur), d’avoir été à l’origine de ces affirmations, alors qu’il ne fut pas le seul à les reprendre à son compte. La vérité derrière ces colportages est moins simple. Cela fait près de six mois que ces choses sont dites à l’encontre de Cruz et la propagation de ces rumeurs serait le fait de son autre rival, malheureux, Marco Rubio.
C’est un soutien actif de Marco Rubio qui a montré à la rédaction de Breitbart News une compilation vidéo montrant le sénateur Cruz sortant d’un restaurant et d’un hôtel chaque mardi et jeudi avec une femme autre que son épouse. Le média avait choisi alors de ne pas en faire état, jugeant la vidéo peu probante.
L’équipe de Cruz n’ignorait rien de ces rumeurs de scandales et n’en parlait pas jusqu’à ce que leNational Enquirer publie son enquête. Et le pire, c’est que les dénégations du sénateur n’ont convaincu personne. Maintenant que les médias s’intéressent de plus en plus aux maîtresses de Ted Cruz, un avocat pourrait révéler un lien avec une affaire qui fit grand bruit jadis, l’affaire « DC Madam » nom donné par les média à une célèbre agence d’Escort-girls, de son vrai nom « Pamela Martin and Associates ».
Le sénateur aurait eu recours aux services des filles de cette agence, de Washington D.C, dont la responsable Deborah Jeane Palfrey est décédée en 2008, par suicide (déclaré), après sa condamnation pour racket, blanchiment d’argent et gestion d’un réseau de prostitution. Un sénateur républicain de Louisiane avait été démasqué au cours de l’enquête conduisant à son démantèlement. La dame de 52 ans avait dans son carnet d’adresse tout le gotha de Washington. Elle proposait le service de ses filles pour 300$ de l’heure.
Montgomery Blair Sibley l’avocat de cette défunte « madame Claude américaine » menace de révéler – il en est pour le moment empêché par une décision de justice – les 815 noms de clients de l’agence, et les 15 000 pages d’enregistrement téléphonique, au motif qu’un ou plusieurs des numéros de téléphone fourniraient des informations explosives qui sont « pertinentes pour des électeurs avant qu’ils ne déposent leur bulletin de vote » dit-il. Concrètement, il y a beaucoup de numéros de téléphone parmi lesquels seulement 815 sont associés à un nom. Si la justice ne le lui permet encore pas, il promet de passer outre.
Deux autres sources confirmeraient la suspicion à l’encontre du sénateur du Texas. Le premier est un enquêteur privé qui avait travaillé pour le compte du magazine (porno) Hustler sur cette agence Madam. Selon lui il pourrait s’agir de Ted Cruz. La deuxième source est un journaliste d’investigation de Washington qui a interviewé, après sa condamnation, Madame Palfrey en vue d’en faire un livre et qui reconnait n’avoir pas vu les noms des autres candidats dans la liste des clients.
Aux Etats-Unis, pire que l’adultère, il y a le mensonge qui est plus grave encore, comme l’illustre l’affaire Bill Clinton et Monica Lewinski, entre autres. Les jours à venir nous promettent de nouvelles révélations alors que les primaires ne sont pas finis. L’avenir dira si ces divulgations ont ruiné les chances de Ted Cruz à l’investiture républicaine. Comme pour notre DSK national.