Article rédigé par contact, le 19 avril 2016
[Source: Média Presse Infos]
Le chef de la chrétienté a choisi de favoriser 13 réfugiés musulmans -pas un seul des nombreux persécutés chrétiens- pour les ramener en Europe. Ils seront hébergés au Vatican après avoir voyagé avec lui dans son avion qui le ramènait aujourd’hui de Lesbos en Grèce où il est allé plaider pour que tous ceux qui le désirent puissent rentrer en Europe. Photo des protégés du pape à l’aéroport de Mytilène en Grèce.
Trois familles de réfugiés syriens musulmans sont montées à bord de l’avion du pape François, samedi après-midi, au terme de sa visite sur l’île grecque de Lesbos. «Le pape a souhaité adresser un signe d’accueil aux réfugiés, en revenant à Rome accompagné de trois familles de réfugiés syriens, soit 12 personnes au total, dont dix enfants», a déclaré le Vatican dans un communiqué.
Il s’agit de trois familles, deux originaires de Damas et l’autre de Deir Azzor, dans les territoires occupés par l’organisation Etat islamique (EI), précise le Vatican.
Selon les autorités grecques, ces familles, considérées comme «vulnérables», étaient hébergées au camp ouvert de Kara Tepe. «Il s’agit de personnes qui se trouvaient déjà dans les camps d’accueil de Lesbos avant l’accord entre l’Union européenne et la Turquie», ouvrant la voie au renvoi des arrivants vers Ankara, affirme le Vatican, qui évoque un accord entre le Saint-Siège et les «autorités compétentes grecques et italiennes».
L’accueil des trois familles sera pris en charge par le Vatican, aidé dans un premier temps par la communauté de Sant’Egidio, organisation catholique proche du Vatican. Le tout petit Etat du Vatican, qui compte moins d’un millier d’habitants, héberge déjà deux familles de réfugiés.
Il faudra donc que François veille à leur faire construire une mosquée au cœur de l’État du Vatican afin que ses protégés puissent prier Allah, sinon il n’y aurait plus de liberté religieuse! Il faut croire qu’il ne se trouvait pas un seul chrétien à Lesbos pour inspirer la compassion paternelle du pape.
Emilie Defresne