Article rédigé par Denis Lensel, le 10 octobre 2014
Comme s’il était sourd et aveugle, voire autiste, face au puissant mouvement populaire de défense de la famille et de l’enfant de La Manif pour tous, qui a encore prouvé sa capacité de mobilisation dimanche dernier, le Parti socialiste annonce son intention de « moduler » les allocations familiales, en les versant ultérieurement en fonction des revenus.
Comme toujours, on brandit hypocritement l’idée d’égalité en déclarant que les « riches » n’ont pas besoin de l’argent de ces prestations.
La réalité, plus prosaïque, est bien sûr que l’État-PS ne sait toujours pas comment économiser l’argent d’un budget que des décennies de gestion socialo-giscardo-mitterrando-chiraquienne ont grevé en le gaspillant au détriment de l’avenir… !
Cependant, quelques voix discordantes et courageuses s’élèvent, même au sein du PS, car tout arrive…, cela pour faire remarquer une vérité première : une vérité qui ne fut contestée par aucun parti politique lors de la construction de la grande politique familiale de 1945, à savoir que les allocations familiales sont la juste compensation d’une charge, celle de l’éducation des enfants.
Une charge, qui n’est pas un revenu complémentaire. Quand donc le gouvernement socialiste renoncera-t-il à plumer odieusement les familles ? D.L.
Sur ce sujet :
Allocations familiales : La Manif pour tous dénonce la provocation
Familles : le gouvernement socialiste prêt à sacrifier l’avenir pour boucler le budget (l'analyse de Roland Hureaux)
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