27-30 août, Université d’été de la Sainte-Baume
Article rédigé par Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, le 10 juillet 2014

Il n’aura échappé à personne que la question de la justice fait partie des thèmes fondamentaux du pontificat de notre pape François, donnant le « la » dès ses premiers discours puis répétant sans cesse : « Je désire une Église pauvre au service des pauvres. »

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DE MEME QUE L'EVANGELISATION et le souci missionnaire ne sont pas réservés à une élite de spécialistes, de même cette préoccupation pour la justice est le lot de tout chrétien. Pas besoin de mandat particulier, c’est juste le programme évangélique. Il en va notamment de ce bien si précieux de la paix.

Ne sommes-nous pas habitués à cette définition classique : Opus iustitiae pax - « la paix est l’œuvre de la justice » ? La quatrième partie de l’exhortation papale est consacrée tout entière à la dimension sociale de l’évangélisation :

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« Comme elle est dangereuse et nuisible cette accoutumance qui nous porte à perdre l’émerveillement, la fascination, l’enthousiasme de vivre l’Évangile de la fraternité et de la justice! » (Evangelii gaudium, 179).

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Présenter la doctrine chrétienne du juste et de la justice et réfléchir sur les voies d’une société et d’un ordre juste apparaît donc comme toujours d’actualité. Elle doit se faire en partant des exigences concrètes et personnelles de la justice est en relation avec les thèses actuelles dominantes et leurs limites.

Un engagement personnel, une responsabilité politique

Puisque l’engagement des chrétiens reste l’objectif de nos sessions, il est urgent de redécouvrir cette part importante de l’action politique qui consiste à ne pas négliger l’engagement concomitant en faveur de la fraternité et de la justice, de même que le « soin de la fragilité ». Les appels du pape se font pressants lorsqu’il parle de distribution des revenus ou quand il s’agit de s’attaquer aux causes structurelles de la pauvreté.

De même qu’il convient de s’interroger sur la justice des hommes, souvent décevante, de même il est toujours nécessaire d’approfondir la politique comme « service du bien commun » et à ce titre de ne pas la réduire à un combat, par trop idéal, pour les valeurs.

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« Je demande à Dieu que s’accroisse le nombre d’hommes politiques capables d’entrer dans un authentique dialogue qui s’oriente efficacement pour soigner les racines profondes et non l’apparence des maux de notre monde ! … Je suis convaincu qu’à partir d’une ouverture à la transcendance pourrait naître une nouvelle mentalité politique et économique, qui aiderait à dépasser la dichotomie absolue entre économie et bien commun social. » (Evangelii gaudium, 205).

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OSP, Fréjus-Toulon.

 

Pour en savoir plus sur l’université de la Sainte-Baume :
27-30 août, « Cherchez le Royaume et sa justice »