Article rédigé par François Billot de Lochner, le 11 avril 2014
Il paraît qu'un nouveau gouvernement a été nommé, qui serait la photocopie du précédent. Il s'agit donc d'un non-événement, qu’il n’est pas nécessaire de commenter, puisque presque deux ans de dégringolade française, sanctionnée par des millions de manifestants dans la rue, puis par une formidable gifle électorale, se concluent par le maintien des mêmes au pouvoir. En revanche, il peut être utile de résumer ce que nous pourrions appeler Le petit manuel futur d'une Valls à quatre temps.
Le premier temps brille par sa simplicité, il s’agit du temps de la marche inéluctable vers le gouffre. L'effondrement de la France va mécaniquement se poursuivre, sur le plan politique (confiance des Français en leurs dirigeants s'approchant peu à peu du néant, mise en place systématique d'outils instaurant une dictature larvée), sur le plan économique (croissance économique nulle, forte poussée du chômage et de la dette publique), sur le plan social (éclatement de la société, immigration débridée, explosion de l’insécurité), sur le plan moral et culturel (destruction systématique des valeurs et de la culture traditionnelles, par l'éducation nationale et les médias, notamment). Si ce scénario se révélait erroné, j'offrirai un scooter électrique au « président de la république », pour rendre plus discrètes ses escapades nocturnes...
Quand le pouvoir tremble
Le deuxième temps de la Valls sera plus compliqué pour le « pouvoir » : il s’agira du temps des remous, des troubles, des contestations. Sur le plan politique, les élections européennes vont montrer de façon éclatante que le pouvoir médiatico-socialo-maçonnique est mort. Sur le plan économique et social, le réveil des Français risque d'être brutal, et l'Union européenne nous rangera sans doute au niveau de la Grèce. Sur le plan moral et culturel, l’axe catholico-musulman qui se dessine dans la lutte contre l’idéologie imbécile du gender peut faire vaciller le « pouvoir » en place. Les ingrédients semblent donc réunis pour que cette Valls prenne un rythme endiablé, effréné, qui pourrait amener les « dirigeants » à transpirer à grosses gouttes.
Le troisième temps de la Valls sera celui d’une agression impitoyable contre le peuple, aux motifs de redresser l’économie, de lutter contre le fascisme, de promouvoir « l’égalité » et autres fadaises. Ce temps sera celui de la souffrance des Français, matraqués par les impôts, privés d’emploi, atteints dans toutes leurs libertés fondamentales, tout simplement méprisés, puisqu’ils ne sont que le peuple.
Notre responsabilité : la reconstruction
Le quatrième temps de la Valls se fera… sans le vallseur, sans ce « pouvoir » qui n'aura « dirigé » que pour détruire, déconstruire, pourrir, mépriser, brutaliser, et qui portera, face à l’Histoire, la tâche indélébile d'avoir voulu détruire la civilisation, l'homme, la création, et n'aura pas hésité à utiliser l'arme la plus ignoble, à savoir la perversion des enfants, les plus innocents d'entre nous. Ce quatrième temps démarrera au plus tard en 2017. Les forces d'opposition politique auront alors la responsabilité historique de tout reconstruire. Puissent-elles ne pas rater, par opportunisme, par laxisme, par lâcheté, par idéologie, par compromission, ce rendez-vous fondamental et refondateur, et puisse la société civile agir puissamment auprès d'elles pour les aider dans leur oeuvre de reconstruction !
François Billot de Lochner
Liste complète du nouveau gouvernement :
- Manuel Valls, premier ministre
- Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et du développement international
- Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, du développement durable et de l'énergie
- Benoît Hamon, ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
- Christiane Taubira, Garde des Sceaux, ministre de la Justice
- Michel Sapin, ministre des Finances et des comptes publics
- Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie, du redressement productif et du numérique
- Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales
- François Rebsamen, ministre du Travail, de l'emploi, et du dialogue social
- Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense
- Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur
- Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports
- Marylise Lebranchu, ministre de la Décentralisation, de la réforme de l'état et de la fonction publique
- Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication
- Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt et porte-parole du gouvernement
- Sylvia Pinel, ministre du Logement et de l'égalité des territoires
- George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer
- Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement
- Fleur Pellerin, secrétaire d'Etat au Commerce extérieur, au Développement du tourisme et aux Français de l'étranger
- Harlem Désir secrétaire d'Etat aux Affaires européennes
- Annick Girardin, secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie
- Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la mer de la pêche
- Geneviève Fioraso, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur et à la Recherche
- Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget
- Valérie Fourneyron, secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Artisanat, à l'Economie sociale et solidaire
- Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique
- Kader Arif, secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire
- André Vallini, secrétaire d'Etat chargé de la Réforme territoriale
- Laurence Rossignol, secrétaire d'Etat à la Famille et aux Personnes âgées
- Ségolène Neuville, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion
- Thierry Braillard, secrétaire d'Etat aux Sports
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