[Source : Le Salon Beige]

Mr Jo Weismann, français de confession juive, a fait une déclaration au Maine Libre sur les propos de Marine Le Pen. Pascal Gannat, président du groupe régional FN-RBM formule un droit de réponse :

"Monsieur Weismann, je suis né en 1955, fils d'une résistante. D’abord communiste, ma mère a ensuite échappé à cette doctrine totalitaire, comme elle avait combattu son reflet nazi. J'ai été élevé dans le catholicisme, qui m’a inculqué l'horreur de toutes les idéologies qui défigurent la personne. Je crois à la dignité de chaque vie humaine de sa conception à sa mort naturelle.

Ni De Gaulle, ni G. Pompidou, ni Valéry Giscard d’Estaing, ni même F. Mitterrand n’ont voulu reconnaître la culpabilité de la France dans la rafle du Vélodrome d’hiver, estimant que ces faits atroces étaient de la responsabilité de l’occupant et du régime de Vichy, mis en place avec le soutien des parlementaires, dont une majorité avaient été élus sous l’étiquette du Front populaire. Marine Le Pen n’a donc rien dit qui soit différent de la position des quatre premiers présidents de la Ve République.

Sans pratiquer l’oubli mémoriel, il est temps de cesser d’instrumentaliser la mémoire historique contre les Français et d’abaisser dans une culpabilité permanente la grandeur de notre peuple et de son glorieux héritage. Je compatie à la blessure inguérissable qui est sans doute la vôtre, mais on ne fonde pas l’avenir d’un pays sur les erreurs qu’ont commis dans le passé quelques-uns de ses membres.

Nous sommes en 2017. Le totalitarisme qui frappe aujourd’hui la France, n’est plus le nazisme, mais l’islamisme radical, qui a massacré près de 250 citoyens français en quelques mois, du jamais vu depuis la Deuxième guerre mondiale, justement. C’est l’une des raisons qui fonde mon engagement derrière Marine Le Pen, pour la liberté et la sécurité de tous les français quelles que soit leur origine ou leur confession religieuse."

Michel Janva