DANS Les Mandariniers de la rivière Huai, le père Benoît Vermander, jésuite, directeur de la Fondation Ricci de Taibei (Taiwan), évoque ce qu'il nomme le " réveil religieux " en Chine.

Il le voit " d'une grande importance ". " Les croyances religieuses sont objet de curiosité générale ", affirme-t-il. Qui est allé en Chine, ces dernières années, ne le contredira pas. À Pékin, le temple des Lamas, à Shanghai, Yufo si, à Hangzhou, Ling yin si, dans le Shanxi, de nombreux sanctuaires bouddhistes sont rénovés. Ceux qui comptent des communautés sont fréquentés par les fidèles. Dans n'importe quel restaurant, de petits autels domestiques : on peut imaginer qu'ils ont refleuri aussi chez les particuliers.

 

Un réveil religieux au-delà de l'adhésion individuelle

 

Selon les estimations, il y aurait de 20 à 60 millions de chrétiens en Chine, pour moitié catholiques, pour moitié protestants. Sur les marges de l'empire, quelque 20 millions de musulmans seraient encadrés par 40 000 imams dans 30 000 mosquées. Le guide qui nous menait au Shanxi, l'an dernier, disait que 10 % de la population chinoise pratiqueraient le bouddhisme. Non seulement la religion n'est plus systématiquement poursuivie (elle l'est occasionnellement encore et avec rigueur ), mais elle fait l'objet d'une réflexion inédite jusque dans les milieux officiels. En décembre 2001, les autorités suprêmes du PCC ont tenu sur le sujet une réunion de trois jours. La première du genre, semble-t-il, dans les annales de la dynastie rouge. Manœuvre à l'endroit de l'opinion internationale ? Il n'est pas interdit de le penser. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue que, dans une perspective de solidarités sociales que la conjoncture économique mondiale et la récente entrée de la Chine à l'OMC, rendent de plus en plus nécessaires, les autorités chinoises pensent pouvoir fonder des espoirs sur l'action des communautés religieuses, dès lors qu'elles en conservent le contrôle . Le père Vermander écrit, avec la finesse d'une espérance raisonnable :

 

Le réveil religieux va au-delà de la simple curiosité ou de l'adhésion individuelle. Il se traduit par la recherche d'une articulation nouvelle entre croyances et société, par la création d'un espace public ou semi-public dans lequel des expressions collectives de la foi peuvent se produire. Il ne s'agit pas là seulement de la possibilité de tenir des rituels bouddhistes, taoïstes ou chrétiens. Il s'agit encore de la façon dont les préoccupations religieuses sont traduites dans la presse et dans la recherche intellectuelle.

 

Comment ne pas rapprocher le propos du jésuite délicatement sinisé de ce que, à l'automne 2001, écrivait Pan Yue, un membre de l'appareil communiste chinois " de moyenne importance ", qui préconisait " un changement de politique religieuse et l'ouverture du Parti communiste aux croyants " ? Membre d'un brain-trust qui aurait l'oreille du gouvernement, M. Pan estime qu'il convient de " réévaluer le rôle de la religion et d'aborder cette question rationnellement, afin de résoudre les problèmes des relations entre les Églises et l'État ".

 

La religion est supra-logique

 

Pour M. Pan, il n'est pas question d'accorder une quelconque indépendance aux différentes Églises – chrétiennes ou non. Ainsi est ambiguë la récente accession de l'évêque catholique " officiel " de Pékin à l'un des quinze postes de vice-présidents de la nouvelle Assemblée nationale populaire. Mais, au sein de la société chinoise dont les mutations sont rapides et douloureuses, il est évident que l'espérance, consubstantielle de toute conviction religieuse, peut être d'une aide précieuse. Un gouvernement, non plus " révolutionnaire ", mais en charge de " gérer la construction du socialisme ", se doit de la prendre en considération : " La religion répond à la question fondamentale sur le sens la vie, question à laquelle l'homme ne peut donner de réponse par la seule raison. Elle se différencie de la science. La science étudie le monde des faits, tandis que la religion étudie le monde du sens. Elle n'est pas identique à la philosophie non plus. La façon dont la philosophie étudie le sens du monde est une logique rationnelle. La religion l'explique d'une façon supra-logique. En un mot la religion existe en ce que l'homme n'arrive pas à penser ou à accomplir de sa propre force. " Ce constat dressé par un communiste n'est plus taxé de " superstition ".

Pourquoi la religion ? Parce que " l'homme a aussi une existence spirituelle ; il n'est pas qu'un être rationnel. Peine, bonheur et joie sont des réactions subjectives à la réalité. Face à toutes sortes de malheurs et de fardeaux, de nombreuses personnes ont besoin d'emprunter la voie de la religion pour trouver le réconfort ". Plus : " L'athéisme et la science sont impuissants à vaincre la peur de la mort, la religion y parvient. " Toute notion théologique est absente des préoccupations de M. Pan qui, en confucéen, parle de religion, mais pas de Dieu. Il ne considère que les effets moraux de la religion, sans lesquels il ne voit en elle qu'une " coquille vide ". Quelle morale ? " L'égalité dans la paix, le rejet du mal, la poursuite du bien. " Outre son rôle moral, la religion a une " fonction culturelle. Dans de nombreux pays, la religion s'identifie à la tradition culturelle. Il n'y a aucune culture s'il n'y a pas de religion. Le christianisme sculpte la civilisation européenne et américaine : littérature, peinture, sculpture, musique, théâtre, et philosophie s'y manifestent sous une forme chrétienne. "

Ainsi de la culture chinoise marquée par le bouddhisme – pourtant doctrine étrangère à l'origine. On est loin du " matérialisme historique ", eût-il revêtu la tenue chinoise de la pensée-mao-zedong ! Reprenant les mots du père Vermander, je crois qu'on " touche là à la chair de la société et de la culture chinoise d'aujourd'hui, à ce qui frémit en elles et qui cherche à trouver expression ".

Le christianisme qui se fait jour en Chine en ce tout début du IIIe millénaire ne revêtira pas les dehors que nous lui connaissons ailleurs. Il s'y nourrit, dit Benoît Vermander, d'un courant d'influence nouveau qui " recompose de l'intérieur " les concepts chrétiens traditionnels. Pour lui, " l'arbre encore jeune du christianisme chinois se nourrit du suc dont ses aînés s'abreuvent " – ses aînés chrétiens, ses aînés chinois. En sorte qu'il va " prendre saveur, couleur, résonance nouvelles ", gagner quelque chose de la " vie secrète " de l'esprit chinois. Le père Vermander nourrit une formidable espérance en ce que je n'hésite pas à appeler une " nouvelle alliance " entre la Chine et l'Évangile. Il n'est pas le seul à croire en ce virage historique tant pour la Chine que pour la chrétienté. Dans son dernier ouvrage La Libellule ou le Haricot , le père Bernard Bro, dominicain, se dit " prêt à parier que les JMJ de l'an 3000 auront lieu à Pékin ". Il explique : " J'en suis sûr au nom de plusieurs séjours en Chine, depuis trente ans, contre tous les prophètes qui annoncent la fin de l'Église ". Pour le dominicain, comme pour le jésuite, la Chine elle-même sera le moteur de cette évolution.

 

L'affirmation d'une " théologie en chinois "

 

Mille ans d'évolution à attendre, qui n'a sûrement pas lieu d'être linéaire ! La formule du père Bro fleure la boutade, mais elle traduit une confiance qui n'a rien d'aveugle. Le père Vermander apporte de l'eau à son moulin : " Le nombre des chrétiens continue de croître, la formation des pasteurs comme des laïcs s'améliore lentement, les communications avec l'extérieur transforment quelque peu le visage de la chrétienté chinoise. Mais les chrétiens de Chine restent des marginaux. " Ainsi du sel de la Terre ! " Qui dit marginal parfois dit prophète. Le petit nombre sait faire entendre une voix plus claire et plus forte. " Ce sera, dans un hôpital, un malade communiquant son espérance à ces voisins de chambrée, un paysan de retour dans son village après quelques années de travail au-dehors. " Parfois de nouvelles communautés naissent sur le récit d'un nouveau converti, sans que personne à l'extérieur du village en sache rien. " Dans le passé, déjà, le phénomène était constaté par les missionnaires attachés au terrain.

Au plan intellectuel, existe-t-il, dès à présent, un possible langage commun entre le christianisme et la Chine qui élabore une politique nouvelle, une économie nouvelle appelées à lui donner son visage de demain ? Pour le père Vermander, " tel n'est pas encore le cas ". Mais, souligne-t-il, " le mouvement des "chrétiens culturels" a donné naissance à l'affirmation d'une "théologie en chinois" ou "théologie du chinois" qui fait de l'affirmation de la foi par le sujet dans sa langue maternelle le matériau de l'entreprise théologique en même temps qu'un puissant vecteur d'évolution culturelle et sociale. " Le millénaire à venir s'esquisse. Timidement. Même mouvement quasi imperceptible, au plan de " l'action sociale " des chrétiens dont Hongkong (5 % de la population) et Taiwan (1 %) donnent une idée. Ceux-ci et ceux-là, comme leurs frères du Continent, admettent peu à peu que " le rôle prophétique des communautés chrétiennes du monde chinois est de réaliser la béatitude proclamant heureux des bâtisseurs de paix ".

 

Interaction culturelle

 

La très lente, très progressive christianisation de la Chine s'inscrit dans un double mouvement : 1/ celui de la " globalisation " – figure que Benoît Vermander préfère à " mondialisation " ; 2/ celui des rapports ininterrompus entre l'Occident et la Chine depuis l'arrivée de Matteo Ricci à Pékin, en 1601. Le second phénomène concourt au premier ou, si l'on préfère, le rapprochement entre l'Occident et la Chine est un épisode de la " globalisation " dont la spécificité conserve sa valeur dans l'établissement de liaisons bilatérales au sein de la " globalisation ". En quoi l'œuvre de Matteo Ricci a-t-elle contribué à la " globalisation " ? Le père Vermander en cite trois éléments : présentation d'une mappemonde aux Chinois, traduction en chinois des Éléments de géométrie d'Euclide, annonce de la doctrine du " Maître du Ciel ". En sens inverse, l'information sur la Chine qui, principalement du fait des jésuites, arrive en Occident entraîne à son tour l'Europe vers la " globalisation ", ne fût-ce que parce que l'image (largement erronée !) que revêt alors la Chine joue un rôle majeur dans l'élaboration de la philosophie des Lumières. " Il est légitime, affirme notre auteur, de dire que l'interaction entre la Chine et l'Occident des XVIIe et XVIIIe siècles est l'un des axes majeurs à partir desquels la figure contemporaine de la globalisation s'est mise en place. " Les phénomènes " inédits " auxquels nous assistons aujourd'hui en Chine : avènement de l'" économie socialiste de marché ", lente démocratisation à la chinoise, esquisse de christianisation (fût-elle mâtinée, sinisée), intervention croissante de Pékin sur l'échiquier international, procèdent du mouvement universel qui a connu une certaine accélération sous l'effet de l'œuvre jésuite .

Cette " intrusion " de l'Ouest dans l'univers chinois, le père Vermander le rappelle, n'était pas la première. Elle avait eu un précédent : l'introduction du bouddhisme.

 

Le système spéculatif que l'enseignement du Bouddha historique apportait avec lui, exprimé dans des langues aussi différentes que possible du chinois, ouvrait à une appréhension nouvelle du questionnement cosmologique et métaphysique. Entre le IVe et le VIIIe siècle, se déroula la plus vaste entreprise de traduction réalisée dans toute l'histoire de l'humanité.

 

Succès galopant du bouddhisme en Chine qui inquiètera à ce point les confucéens qu'en 845, l'interdit est jeté sur toutes les religions d'origine étrangère : christianisme nestorien, mazdéisme, bouddhisme. Les deux premiers ne s'en remettront pas ; le bouddhisme reprendra son essor, jusqu'à être, à ce jour encore, la confession la plus répandue en Chine.

Peut-on comparer la progressive assimilation du bouddhisme par la Chine avec le long chemin qui reste à parcourir pour qu'apparaisse le " visage chinois " de Jésus-Christ ? Oui. Mais, objectera-t-on, si les Chinois en trois ou quatre siècles sont parvenus à assimiler le bouddhisme indien, pourquoi, depuis quatre siècles qu'ils ont foulé le sol chinois les missionnaires chrétiens ont-ils prêché avec si peu de fruit ? C'est que le christianisme n'a pas encore généré en Chine de " théologie chinoise ". Le christianisme y " est une pensée qui se cherche, une pensée aux prises avec des enjeux essentiels tant pour le futur du christianisme mondial que pour la poursuite de l'aventure intellectuelle chinoise ". Sans le bouddhisme, l'histoire de la Chine eût été changée. S'il est pensable que le christianisme pèse sur l'avenir de la Chine, il convient qu'une " théologie poursuivie en contexte chinois " produise " une synthèse qui lui permettrait à la fois de revendiquer un statut propre à l'intérieur de sa culture et de développer une problématique susceptible d'influencer de façon significative les théologies poursuivies dans d'autres contextes ".

 

Dans une sorte de " double fidélité "

 

Parmi les difficultés avec lesquelles il faut compter, il y a d'abord la langue. " Certains concepts fondamentaux en langue occidentale (âme, substance, modalité) sont rendus en chinois par des binômes d'allure parfois artificielle. " Autre difficulté déjà évoquée par Ricci : " Les concepts fondamentaux au travers desquels la pensée chinoise appréhende le Ciel, la Terre, l'Homme trouvent leur origine et leur expression archétypale dans un "canon". " Ainsi au XVIIe siècle, maints confucéens ont vu dans les textes chrétiens traduits en chinois de simples compléments aux textes de Confucius. En usant du chinois, " le théologien vit dans une sorte de "double fidélité", non seulement culturelle mais encore directement textuelle ". Cette superposition de concepts pèse sur la théologie en gestation. Un exemple ? Le père Vermander demande : peut-on " aimer Dieu " en chinois ? Ce n'est pas évident. " Envers le Ciel, l'attitude toujours exprimée est de révérence et de crainte : wei. " Pas évident non plus si Dieu se révèle comme père : la relation est xiao, " piété filiale " ; elle traduit une craintive soumission. Le théologien chinois s'appuie sur des catégories de pensée traditionnelles qui influent sur son approche des questions traitées. La question théologique revêt bien des côtés arides. Heureusement, elle présente aussi des aspects plus accessibles, ainsi quand le père Vermander s'emploie à dépeindre le Christ " au visage chinois ".

 

Christ au visage chinois

 

Il ne s'agit plus de concepts, mais de la vie, de la nature, de l'esprit ou – si l'on veut – du qi. À savoir " la vie qui anime le corps humain, les esprits vitaux, en médecine chinoise, ou, dans la philosophie néo-confucéenne, l'élément le plus subtil qui entre dans la combinaison de toute chose ". Jésus n'est plus le Galiléen : il est " passé " du lac de Tibériade au fleuve Jaune !

Dans le monde des paraboles évangéliques, on peut retrouver une saveur taoïste. Jésus apprend et enseigne de la nature même des choses – de la gratuité des oiseaux et des fleurs, du mouvement des temps et des saisons, de la force incommensurable de la petite semence. " L'arbre qu'on enserre de ses deux bras provient d'une imperceptible pousse ", note aussi le Daodejing. Suivre le naturel de la Voie (dao), c'est entrer dans le mouvement de la vie. Pour un Chinois, Jésus révèle déjà le secret de la Vie dans le microcosme qu'est son corps. C'est en effet la rectitude de son énergie mentale et physique qui lui permet de guérir ceux qui l'approchent. C'est parce que Jésus est cet Homme qui obéit exactement au mouvement interne de la Vie que tout le prépare à devenir le Christ. Car le Christ universel, c'est bien le macrocosme en quoi la totalité de la Vie est récapitulée et accomplie.

 

Observation capitale à la compréhension par nous de l'approche chinoise du Christ.

Là ne s'arrête pas la plongée de Benoît Vermander dans l'univers religieux aujourd'hui en pleine évolution de la Chine qui, aurait dit Alain Peyrefitte, " s'est éveillée ". Mais l'essentiel a été évoqué de ce qui fait l'intérêt de son livre : sa conviction de la nécessité d'une théologie chinoise, d'un " visage chinois " au Christ. Là est la Voie – le dao ? – que doit suivre le christianisme en Chine s'il peut compter mieux que quelques îlots chrétiens ; si ce monde doit devenir chrétien à son tour, 1700 ans après l'Europe, 1000 ans après la Russie, 500 après l'Amérique. Les lointains prédécesseurs de Benoît Vermander ont-ils fait fausse route ? Oui. Malgré les efforts immenses qu'ils ont déployés pour tirer les Chinois du paganisme. C'est en vain, ou presque, qu'en Chine ils ont cultivé " la vigne du Seigneur ".

Le remède, Benoît Vermander l'a défini : avec une théologie chinoise, avec un " visage chinois " au Christ Jésus, le Chinois " entêté de soi-même " se convertira. Pour le reste, les superstitions tomberont d'elles-mêmes et l'esprit confucéen qui préside à la mentalité nationale se parera des grâces du christianisme. Le père Lu Zengqiang (1871-1945) l'avait compris, pour qui " au commencement était le dao " qu'il identifie au , au Verbe. Pour ce ministre de la République de Chine devenu moine bénédictin, le christianisme " résolvait les problèmes devant lesquels les sages confucéens ont eu l'humilité de s'arrêter, comprenant qu'il ne revient pas à l'homme de trancher le mystère du ciel ".

 

Les mandariniers de la rivière Huai

 

Le christianisme est comme le mandarinier de la rivière Huai. Sur la rive méridionale de la rivière, il offre des fruits doux et savoureux ; transplanté au nord, son fruit est amer. On ne peut transplanter la leçon du Christ d'un bout de l'Eurasie à l'autre, sans l'acclimater. Telle est la leçon majeure de ce livre. Ce qui ne veut pas dire que le reste est anecdotique. Le voyage auquel il nous convie nous emmène auprès des communautés chrétiennes villageoises, nous conduit sur les traces des adeptes de Falungong ; il nous introduit dans les communautés bouddhistes de Taiwan comme chez les minorités animistes non-han qui vivent sur les contreforts de la forteresse tibétaine.

Benoît Vermander achève cette odyssée spirituelle chez les artistes, dont il est, puisqu'il s'adonne à la peinture et à la calligraphie. Il rappelle que " l'art chinois s'est développé dès son origine en relation intime avec la cosmologie et l'expérience intérieure de la culture qui le portait. " L'art un dao, une voie, à la fois but et moyen ; un daochang aussi : un espace sacré, pour les bouddhistes comme pour les taoïstes, où se déroulent les liturgies ; un rituel... " L'art chinois, dit-il encore, dans son inspiration originelle, est le chemin privilégié vers la liberté intérieure, et, partant, voie d'accès vers un dialogue interreligieux véritable, vers une purification et un renouvellement des traditions religieuses qui viennent s'alimenter à sa source. " J'arrête, poursuivre nous mènerait très loin et je ne suis sûrement pas le guide idéal !

 

X. W.