Décidément, la Manif pour tous reste une affaire qui marche, et toujours en nombre très « consistant », comme le président de la République le reconnaissait dès le printemps 2013, tout en refusant de tirer les conclusions de cette mobilisation populaire sans précédent pour sauver l’avenir de la famille et de l’enfant…
EN CE DIMANCHE 2 février, sous un soleil radieux, des foules considérables — près de 400.000 personnes — ont à nouveau défilé sourire aux lèvres dans les rues de Paris et de Lyon [1]. Ceci malgré les nouvelles tentatives d’intimidation de l’impérieux ministre de la Police Manuel Valls, qui avait annoncé à l’avance, en démiurge inspiré, un nouveau quota de manifestants bizarrement prédéterminé qui oscillait de 20.000 à 100.000 comme un pendule incertain, et « un maximum d’interpellations » (!) avec gardes à vue comme une norme à atteindre coûte que coûte…
Et malgré les imprécations extravagantes de plusieurs ténors et cantatrices de l’Etat-PS groupés en chœur tragique d’Opéra pour hurler à un complot « antirépublicain », avec des relais médiatiques domestiqués évoquant le spectre… des émeutes du 6 février 1934 !
Quelques centaines de touristes étrangers éberlués ont pu ainsi observer des cortèges de manifestants inoffensifs de tous âges et de toutes origines, parents, enfants dont des bébés en landau, grands-parents aux cheveux blancs, ayant pour toute arme des drapeaux bleus et roses, cheminant calmement devant des barrages métalliques blindés solidement gardés non loin des « bâtiments officiels » par des policiers bottés et casqués, sans doute eux-mêmes un peu perplexes ou ennuyés… Etrange pays que la France de Hollande !
Un silence assourdissant
Cependant, d’autres rassemblements de défense de l’avenir familial ont eu lieu au même moment dans d’autres capitales européennes, Bruxelles, Rome, Madrid, Londres et Varsovie. Désormais, le flambeau de la résistance des familles s’est transmis à l’échelle internationale, face à cette idéologie antinaturelle du « genre » qui semble avoir honte d’être elle-même en France au point de prétendre ne pas exister (dixit l’enchanteresse Mme Vallaud-Belkacem) ou ne pas être assumée (comme le montrent les propos de l’éducateur Vincent Peillon soudain embarrassé et la soudaine valse-hésitation du régime et du Parti socialiste sur la PMA et la GPA, ces jouets dangereux et encombrants pour utopistes irresponsables)…
Face aux mensonges officiels et aux dénis de réalité, les manifestants du grand mouvement familial français ont ménagé une vaste « zone de silence » à la fois paisible et distant en passant devant les ponts menant à l’Élysée, puis devant l’Assemblée nationale. Aucun slogan n’a alors été lancé vis-à-vis du camp retranché des tenants de la nouvelle pureté idéologique du genre, de sa loi et de son école…
Il y a des silences éloquents, dont le calme est signe de détermination, et riche de promesses pour l’avenir. Dans l’Espérance.
Denis Lensel
La vidéo de la marche de Paris, par H. Bodenez
© Photos : LMPT/Bonnafont
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[1] 500.000 selon organisateurs à Paris et 40.000 à Lyon.
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