Le meurtre d’un jeune Français de 16 ans en marge d’un bal dans un petit village de la Drôme dimanche 19 novembre a touché au plus profond de leurs tripes tous les spectateurs d’une actualité macabre que nous sommes. Pour Thomas, jeune rugbyman tué dans le village de Crépol, pas de minute de silence à l’Assemblée ou de marche de soutien des élus mais le mépris d’une partie des médias et l’indifférence de la gauche et du centre.

Thomas a été tué en marge d’une fête, attaqué par une dizaine d’individus « de nationalité française ». L’affaire de Crépol ajoute une nouvelle victime à la longue liste des Français sacrifiés sur l’autel d’une immigration extra-européenne incontrôlée et désormais bien installée. Pas question de religion ou d’opinion dans ce drame mais une confrontation dont la nature ethnique semble attestée par de nombreux témoignages de jeunes présents sur place. Ceux-ci ont expliqué aux enquêteurs que les assaillants ont proféré des phrases hostiles aux autochtones parmi lesquelles : « on est là pour tuer des blancs ».

 

La confrontation entre la culture de banlieue et la campagne devrait donner lieu à de plus en plus de drames de ce type dans les années à venir avec l’évolution démographique et la volonté des autorités publiques de « ventiler » les nouveaux arrivants. S’il n’y a pas de fatalité, il convient néanmoins de s’organiser pour faire face et préserver des isolats sécurisés.

 

Côté réactions politiques, les droites ont dans leur ensemble dénoncé ce crime abject. Le ministre de l’Intérieur a mis du temps à réagir et la majorité est restée assez discrète.

La gauche s’est montrée particulièrement écœurante, en minimisant tantôt les faits à l’image du président de la commission des finances de l’Assemblée nationale Éric Coquerel et en tentant d’allumer des contre-feux. Ainsi, un vieux monsieur provoqué par deux individus, visiblement d’origine nord-africaine, a fini par donner un coup de cutter à l’un d’eux qui le filmait et le provoquait avec insistance. La majorité des Insoumis et autres socialistes, écologistes et communistes ont tout bonnement ignoré ce drame. François Ruffin, qui se veut le champion de la gauche rurale, a rapproché la petite anicroche des jardiniers avec le meurtre du jeune Thomas. Tartuffe.

 

Alors que les personnalités politiques se sont pressées devant les caméras de la marche contre l’antisémitisme organisée en « riposte » à quelques graffitis et que l’Assemblée nationale avait observé une minute de silence pour le jeune délinquant Nahel, rien de tel pour Thomas.

 

Condensé des maux de notre temps : laxisme judiciaire, échec de l’école, immigration et indifférence, le drame de Crépol débouchera très certainement sur des peines courtes qui ne seront que partiellement appliquées.

 

Autant de raisons d’être en colère mais certainement pas de baisser les bras car plus que jamais nous devons préserver notre existence et assurer l’avenir de nos enfants.

 

Olivier Frèrejacques

Président de Liberté Politique