La pilule contraceptive: une méthode qui intéresse de moins en moins les jeunes femmes

Source [Rtbf] Mesdames, vous qui nous lisez, vous faites peut-être partie de la génération sans pilule. Plusieurs études, dont celle de l'Institut national d'étude démographique, montrent qu'entre 1994 et 2013, la pilule contraceptive a perdu 13% de ses utilisatrices.

Effets secondaires, migraine, prise de poids, mal-être généralisé, impact environnemental avec la pollution de l’eau qui en découle. Une enquête de Solidaris révèle qu’en Wallonie, 50% des femmes interrogées craignent la composition hormonale de certains moyens de contraception.

Nous avons interrogé une gynécologue-obstétricienne au centre médical l'Essentielle à Wavre, Sylvie Lepièce. Elle précise que la pilule ne convient pas spécialement à tout le monde, il y a des contre-indications qui ont été identifiées et il faut toujours pouvoir comparer les effets toxiques potentiels de la pilule par rapport à une grossesse potentielle non-désirée, ce qui reste l'objectif premier de la contraception.  

Dans les alternatives, que ce soit l'anneau, le patch ou l'implant, on a l'impression que comme on n'avale pas quelque-chose, le produit est moins toxique mais en fait la voie d'administration est différente, elle est transcutanée ou transvaginale. Mais ces moyens agissent exactement comme la pilule. Le produit qui se trouve dans l'anneau, le patch ou l'implant passe par voie transcutanée ou transvaginale dans le sang, et donc c'est une pilule déguisée. On est tout à fait dans les mêmes indications et contre-indications que la pilule.

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