Alors que les Etats-Unis se sont retirés d'un important traité de sécurité internationale, le chef du Centre national russe sur la diminution de la menace nucléaire donne la version russe de l'histoire.
Après avoir accusé la Russie de violer le traité Ciel ouvert, Donald Trump a annoncé le 21 mai que les États-Unis s’en retiraient. Selon le chef du Centre national russe sur la diminution de la menace nucléaire, Washington cherche ainsi à éviter les contrôles sur son territoire tout en gardant intactes ses vues sur le secteur spatial.
Les États-Unis ont décidé de se retirer du traité Ciel ouvert pour prendre le contrôle de l'espace et éviter l'inspection du territoire américain, a affirmé Sergueï Ryzhkov, chef du Centre national sur la diminution de la menace nucléaire auprès du ministère russe de la Défense, lors d’une interview accordée au quotidien Krasnaïa Zvezda.
Selon lui, Washington veut contrôler le secteur spatial, y compris les systèmes de communication et de navigation, les débris spatiaux, la télédétection de la Terre pour «gagner beaucoup d'argent là-dessus à l'avenir en vendant des éléments pertinents».
En outre, M. Ryzhkov a estimé que les États-Unis cherchaient ainsi à empêcher les inspections sur leur territoire.
Il a rappelé que la situation autour du traité avait commencé à se détériorer en septembre 2013, lorsque la partie américaine avait pour la première fois refusé qu’un avion russe vole au-dessus des États-Unis dans le cadre de ce traité sans «procurer une excuse pour justifier leurs actions».
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