[Source : Boulevard Voltaire]
Il se pourrait bien qu’on s’acharne à coup de milliards à vouloir sauver une planète qui n’en aurait finalement pas vraiment besoin.
On se rappelle les engagements inaliénables pris par un corpus de 195 États (rien que ça) pour faire baisser le radiateur planétaire, face au constat alarmant (pour ne pas dire apocalyptique) d’un réchauffement causé par l’activité humaine. On se rappelle combien la COP21 avait été brandie comme un succès socialiste à faire bouger les lignes pour « sauver la planète » (rien que ça, encore). Une grand-messe orchestrée avec l’appui des organes médiatiques et des conseils scientifiques du monde entier, assurant à quiconque y émettait quelque réserve le statut privilégié de « complotiste ».
Les « climato-sceptiques » (puisqu’il faut les appeler ainsi) ont une fâcheuse tendance à rappeler aux adeptes des certitudes à 97 % (rien que ça, toujours) qu’on a tout de même observé, dans cette ascension si fulgurante de la température, une sorte de palier dans le réchauffement, entre 1998 et 2012 (pour la fourchette basse). Cela semblait fort étonnant au regard de l’activité mondiale de l’homme, celle-ci n’ayant pas spécialement marqué de pause sur cette même période. Il est vrai que la climatologie est complexe, que la température moyenne de la planète est difficile à établir. Les prophètes de malheur qui n’ont de cesse de le rappeler certifieront, pourtant, avec le même aplomb, mais avec plus de panache, qu’ils sont certains, désormais, que le réchauffement de la Terre est anthropique. Mais dans ce roman intergalactique, cette pause restait un glacial problème.
Par l’opération d’un esprit sain, une étude de 2015 estampillée NOAA (organisme qui référence et analyse les données climatiques) révélait, à quelques jours de la COP21, que la pause climatique n’avait pas existé. Plus que jamais, le réchauffement était une certitude absolue, et qu’il ne lambinait pas, cette fois-ci. Par conséquent, les activités de l’homme devaient bien être incriminées, et le prêchi-prêcha des Jean Jouzel, Nicolas Hulot ou autres socialistes avait tout d’un bréviaire.
Une étude qui tombe à pic pour la COP21 du salut (et des milliards).
Un an après, le Daily Mail nous explique que les révélations « scientifiques » (étude de Tom Karl de 2015) n’avaient pas subi les garde-fous de rigueur relatifs aux publications de la NOAA, notamment parce qu’elles furent sorties dans la précipitation. Un article plus complet de la part de John Bates (scientifique de la NOAA peu contesté et contestable) a également retracé l’historique de cette étude et expliqué ce qui l’invalide. Un grand nombre de scientifiques du climat contestaient la conclusion sur l’inexistence de la pause climatique. Pourtant, les plumes peu avares de « vérités scientifiques » ont été professer la bonne parole. Certes, la thèse était séduisante mais le monde scientifique perplexe a démontré, ensuite, que ladite étude était erronée. Les multiples articles de l’époque affirmant l’inexistence de la pause climatique sont finalement bons à mettre dans la boîte à ordures.
C’est pourtant ainsi qu’on gagne la bataille des idées, à défaut de se préoccuper de la science. Ce que le Daily Mail a fait (un article pour rétablir la vérité) risque de ne pas se produire dans la plupart de nos journaux français, ou bien dans une bien moindre mesure. Le Daily Mail prendra aussi soin de dire combien les grands de ce monde ont été « dupés ». Dupés, certes, mais consentants, tant cet évangile est le leur depuis longtemps.
La science, parfois peu consensuelle, n’a pas tous les jours l’adulation qu’elle mérite. Il se pourrait bien qu’on s’acharne à coups de milliards à vouloir sauver une planète qui n’en aurait, finalement, pas vraiment besoin, au détriment d’une France qui périt bel et bien de leurs analyses tout aussi peu sagaces.
Depuis le début, cette thèse a été acquise en faisant taire ceux qui la contestaient et en convoquant les médias à diffuser une propagande massive, provoquant dans un public peu au fait des questions scientifiques, une adhésion quasi-religieuse.
Ce ne serait pas si grave si cela n'avait pas tant de conséquences économiques. Ceux qui veulent s'informer sur cette qyestion du point de vue scientifique liront avec intérêt le site de J. Duran: www.pebsee-unique.fr
Il y a davantage: cette question est éminemment politique: elle est devenue le principal cheval de Troie de la gouvernance mondiale que certains appellent de leurs voeux. En témoigne l'enquête très documentée d'Emmanuel Grenier:
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/31/89/29/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes/Etude-sur-la-nature-des-mouvements-ecologistes.pdf