France, pays de la liberté de la presse ? Plus vraiment, avec son CSA, ses médias subventionnés, voire étatiques, ses journalistes monochromes, ses censeurs politiques, sur Twitter, Facebook, ses informations vérolées, ses lois liberticides, sa délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, la liberté de la presse est réduite à peau de chagrin.
C’était l’un des moments forts du 4e Forum de la Dissidence : “Face à la censure, tous dissidents !” La présentation a été chaleureusement saluée par les plus de 400 personnes présentes. Le Libertex, c’est un indice de la liberté d’expression préparé et présenté par Polémia tous les ans. Prenant en compte de multiples facteurs détaillés sur le rapport publié, cet indice ce veut un état des lieux exhaustif de la liberté d’expression dans plusieurs pays du monde.
Il s’agit de la première édition et quelques éléments sont perfectibles. Reste que le travail le plus rigoureux et le plus sérieux possible a été réalisé afin de fournir un classement un classement réél de la liberté d’expression. Même si ce n’est pas véritablement une surprise, les résultats sont très inquiétants.
Les données utilisées pour la mise en place de l’indice Libertex 2018 sont récoltées via des sources multiples : Instituts de recherche américains (Freedom House), données ouvertes de l’Union Européenne, organisations internationales (World Economic Forum), codes pénaux des pays étudiés, etc.
Les indices résultats de l’étude de chaque facteur, pour chaque pays, sont ramenés à une échelle sur cent, permettant ainsi de calculer des moyennes pour chaque facteur et chaque pays.
Plus un pays est libre plus son score final totalisant tous les facteurs étudiés est proche de 100.
La somme des indices sur 100 est ensuite divisée par le nombre de facteurs étudiés pour chaque pays, qui donne ainsi l’indice Libertex 2018, qui s’étend théoriquement de 0 (pas libre du tout) à 100 (parfaitement libre) – bien sûr les pays peuvent seulement s’approcher de ces scores absolus.
Certains des indices utilisés proviennent donc de sources américaines ou occidentales (UE), ceux-là peuvent parfois être biaisés contre la Russie et/ou la Hongrie. L’utilisation de données brutes (codes pénaux des pays étudiés, faits de censures, etc.) permet d’aider à la correction de ces biais.
Retrouvez le rapport complet ici.
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