Source [Le Figaro] En Syrie et en Irak, les djihadistes ne contrôlent plus qu'une poignée de villages, mais leur capacité de nuisance demeure.
Au Levant, l'État islamique (EI) lutte-t-il pour sa survie? Ou doit-il, sous la contrainte, rationaliser ses opérations? Grâce à ses autres filiales, en Afrique notamment, Daech maintient sa priorité de perpétrer des «attaques transnationales», notamment en inspirant des sympathisants en Europe. Tour d'horizon de la menace, avant un retrait militaire américain de Syrie.
Les djihadistes ne contrôlent plus qu'une poignée de villages, sur une vingtaine de kilomètres dans le désert dans l'est du pays sur le fleuve Euphrate, autour de Soussa et d'al-Chaafa, à quelques kilomètres de la frontière irakienne au-delà de laquelle ils peuvent aller se réfugier. Ces derniers mois, les Forces démocratiques syriennes (FDS) - une alliance arabo-kurde soutenue par les Occidentaux - ont réduit l'influence de Daech en reprenant son bastion voisin de Hadjin.
De leur côté, l'armée syrienne et ses alliés, notamment les miliciens chiites irakiens pro-iraniens, ont chassé les djihadistes des massifs volcaniques.
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