Source [RT France] En dépit de la crise du coronavirus qui frappe le pays de plein fouet, l'exécutif a décidé de maintenir le premier tour des municipales. Mobilisés pour l'événement, des citoyens confient leur amertume alors que certains ont été testés positifs.
Près d'une semaine après le premier tour des municipales – maintenu malgré la pandémie du coronavirus – certains citoyens mobilisés pour l'organisation du scrutin ont accepté de témoigner auprès de RT France. C'était une erreur [...] Mon médecin pense que j'ai le virus mais je n'ai pas passé le test Elodie, qui a été assesseure dans un bureau de vote à Lyon, s'est décidée à aborder le sujet alors qu'elle ressent des symptômes depuis le 19 mars, soit quatre jours après la journée du vote. Après avoir eu des «maux de gorge, migraines, douleurs thoraciques et toux», notre interlocutrice explique avoir rencontré son médecin. «Il pense que j'ai le virus mais je n'ai pas passé le test.
Je travaille dans le domaine bancaire, j'ai travaillé de lundi à jeudi et j'ai pu transmettre le virus», se désole-t-elle aujourd'hui. Elodie fait également part de ses inquiétudes la veille du scrutin qui l'ont fait hésiter à remplir sa mission. «Je m'étais engagée alors j'y suis allé», explique-t-elle toutefois. Sur place, elle décrit un environnement peu rassurant en termes sanitaires. «Nous n'avions pas de masques, je sais qu'il s'agit d'une denrée rare mais j'ai croisé entre 350 et 400 personnes dans la journée.
Il y avait des gants, des lingettes désinfectantes et du gel hydroalcoolique mais derrière le bureau de vote nous étions assis les uns à côté des autres, sans protection», raconte Elodie. «Je pense que c'était une erreur, on savait très bien que le deuxième tour n'aurait pas lieu le dimanche suivant et on nous a envoyé prendre des risques», conclut-elle.
Assesseure dans un autre bureau de vote lyonnais, Margaux Vidal, qui se présente sur Twitter comme chargée de missions actions collectives & militantes chez «les Jeunes Européens Lyon», accepte également de revenir sur cette journée électorale, bien qu'asymptomatique à ce jour. «J'étais la seule sur les quatre prévues. Il y avait un nombre impressionnant de désistements à tel point que la mairie d'arrondissement a harcelé les listes», raconte-t-elle pour montrer «l'incongruité de ce scrutin». Sur place, elle dit avoir observé «le manque de consignes sanitaires claires» : «Port du masque ou pas ? Port de gants ou pas ? Toucher la carte électorale ou pas ? Quid pour faire signer les électeurs ?», s'interroge-t-elle.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/73014-on-nous-a-envoye-prendre-risques-colere-assesseurs-municipales
- Ukraine : Le Drian veut négocier avec Moscou
- Le Conseil français du culte musulman va-t-il s...
- Sanctions américaines contre Poutine ? Une «lim...
- 34% des Américains jugent que la violence contr...
- Plusieurs milliers de personnes défilent en All...
- Zemmour lance un appel aux maires pour obtenir...
- Etats-Unis : les données du vaccin de Pfizer di...
- De la corruption au sein de l'Union Européenne...
- Les Suisses disent oui à la loi sur le passe sa...
- Qui paiera ? Les propositions fiscales des cand...