Source [Contrepoints] : Le nucléaire émet 3 à 4 fois moins que l’éolien et 8 à 11 fois moins que le photovoltaïque, documente le GIEC…
Alors que l’énergie nucléaire fait un retour en force dans le monde, l’institut Molinari, en partenariat avec Le Point, a calculé ses avantages cumulés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Au lendemain d’une COP28 ayant officiellement reconnu, pour la première fois, le rôle prépondérant que devront jouer toutes les sources d’énergie décarbonées dans la lutte contre le réchauffement climatique, les États les plus volontaires entendent pousser leur avantage, sur deux fronts essentiels.
L’accès aux financements, d’abord : de nombreux dispositifs européens d’aide à la transition énergétique excluent encore le nucléaire, parfois explicitement.
La philosophie des politiques conduites, ensuite : aujourd’hui, dans le cadre du Green Deal européen, l’Europe s’est fixé l’objectif contraignant d’atteindre une part d’ENR dans son mix électrique d’au minimum 42,5 % en 2030, contre 32 % aujourd’hui.
Mais « les États membres qui ont déjà une électricité très décarbonée grâce au nucléaire ne peuvent pas intégrer indéfiniment des renouvelables », explique le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, déterminé à mettre sur le tapis cette aberration : avec un mix électrique de 56 grammes de CO2 par kilowattheure produit en 2022, la France est sommée de faire les mêmes efforts de déploiement de renouvelables que l’Allemagne, dont le mix électrique émettait la même année 434 g CO2 éq. /kWh, selon l’Agence fédérale de l’environnement… Soit huit fois plus !
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