Source [Valeurs actuelles] L’institution, qui a auditionné huit candidats, devrait dévoiler le nom de son futur directeur le 10 novembre, relate Le Figaro. Mais la crise, qui a débuté avec l’affaire Olivier Duhamel, n’est pas terminée.
En février dernier, Frédéric Mion démissionnait de son poste de directeur à l’Institut des études politiques. En cause : l’affaire Olivier Duhamel, politologue accusé d’inceste. Le directeur, après avoir caché sa connaissance du dossier aux étudiants et aux enseignants, a continué à dissimuler les faits à la mission d’inspection menée par le gouvernement. Depuis, « Sciences Po donne l’impression d’une citadelle assiégée. C’est très mauvais signe. Quand une institution se rétracte sur elle-même, c’est qu’elle n’a plus rien à dire à l’extérieur », confie un professeur de l’école au Figaro, dans un article publié mardi 19 octobre, alors que la procédure qui permettra de désigner le futur directeur est en cours. L’institution a reçu huit candidats et c’est le 10 novembre que son choix devrait être rendu public.
Comme le rappelle Le Figaro, les dossiers des candidatures sont sortis dans la presse. C’est pourquoi, le 29 septembre, un candidat a porté plainte pour « violation du secret des correspondances et délit de divulgation », après avoir découvert par ce biais le nom des 23 personnes qui avaient présenté leur candidature. Mais « en choisissant une procédure aussi longue, [celle-ci a été lancée le 31 août] Sciences Po a accumulé les difficultés et les risques de fuites », regrette le même enseignant, auprès du journal.
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