La nouvelle lubie féministe : trop d'animaux mâles dans les musées d'histoire naturelle...

Source [Valeurs actuelles] Une étude publiée dans la revue “Proceedings of Royal Society B” montre que les spécimens mâles sont plus exposés que les spécimens femelles. 

Il y a-t-il des « préjugés de genre dans le milieu scientifique » ? C'est ce qu'a tenté d'établir une étude publiée mercredi 23 octobre dans la revue Proceedings of Royal Society B, en analysant 2,5 millions de spécimens d'oiseaux et mammifères collectés par cinq grands musées d'histoire naturelle : Londres, Paris, New York, Washington et Chicago.

« Nous nous intéressions aux préjugés de genre dans le milieu scientifique, où il y a par exemple une surreprésentation de chercheurs hommes blancs aux postes hauts gradés. Aussi trouvions-nous intéressant de voir si ce biais masculin se retrouvait dans les collections des musées », a précisé Natalie Cooper, chercheuse au muséum d’histoire naturelle de Londres et auteure principale de l’étude, à l'Agence France-Presse, relaie le Huffington Post.

D'après les résultats, lorsque le sexe de l'animal est identifié, on constate qu'en moyenne, 40% des oiseaux et 48% des mammifères sont des femelles. Au sein de certaines classifications d'espèces, la proportion diminue davantage, comme chez les passereaux (9,7% de femelles) ou les chauves-souris (9,9%).

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