Le 25 mars, à l’occasion de la Journée internationale pour la vie fêtée dans de nombreux pays, le Parlement européen lançait une offensive contre les associations pro-vie, auxquelles il était reproché de recevoir des financements étrangers, notamment en provenance des milieux pro-vie américains. Un reproche surprenant quand on connaît les sommes reçues des milieux pro-mort américains (Soros, Gates et consorts) et aussi de l’Union européenne par les organisations du lobby pro-avortement. Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) a relaté cette curieuse séance anti-associations pro-vie où n’avaient été invités que les représentants du lobby pro-avortement et Présent en parle aussi dans ses échos éthiques de cette semaine.
Le tableau idyllique du point de vue du lobby de l’avortement a toutefois été troublé par l’intervention d’une députée espagnole. Il s’agit de la députée Margarita de la Pisa qui est membre de la Commission des droits des femmes et de l’égalité des genres (sic), et qu’il n’a donc pas été possible de réduire au silence. Margarita de la Pisa est pharmacienne et neuropsychologue de formation, membre du parti Vox, mariée et mère de huit enfants. Son intervention du 25 mars, qui s’est déroulée en espagnol, mérite d’être lue de bout en bout pour ce qu’elle dévoile sur les pratiques du Parlement européen et pour les arguments qu’elle donne en faveur du droit à la vie et de l’action des associations pro-vie. C’est pourquoi nous l’avons traduite en français pour les lecteurs du journal Présent. Voici donc la traduction de l’intervention de Margarita de la Pisa en dessous de la vidéo en espagnol:
«Un tel événement ne devrait pas avoir lieu. Il est contraire aux principes de neutralité et de pluralité qui régissent les règles du Parlement européen. Aucun des intervenants ne représente un point de vue pro-vie. Leur objectif est de stigmatiser, persécuter et attaquer ceux d’entre nous qui sont engagés dans cette cause, et nous ne nous cachons pas. Il ne répond pas non plus aux valeurs démocratiques. On nous refuse le droit à la liberté de pensée, la liberté de conscience et, bien sûr, le droit à la liberté d’expression. Le Parlement a cessé d’être le garant des droits de l’homme, avec l’interprétation totalement erronée qu’il en fait. Il a cessé de remplir sa fonction de lieu de débat. Vous avez transformé cet espace en un espace de propagande pour une vision unique et totalitaire.
Quoi qu’il en soit, je vous remercie. Merci, du fond du cœur, de nous avoir donné l’occasion de défendre la vie pour la Journée de la vie. Vous avez très bien choisi la date. Et je lève la main. Pour moi-même et au nom de millions de personnes qui prennent fièrement cette grande responsabilité. Et nous pouvons être fiers de ce que nous défendons.
Il y a toujours de la lumière et de la beauté à défendre une femme enceinte, à aider à comprendre une réalité qui, bien que toute petite, existe déjà à l’intérieur de son ventre, à défendre ce bébé, cette personne, dont nous ne savons pas encore qui elle deviendra. Ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous. Nous avons tous été microscopiques un jour, nous avons tous été un bébé dans le ventre de notre mère un jour. En vérité, les pro-vie défendent tout le monde, toutes les vies, y compris la vôtre."
Retrouvez l'intégralité de l'article d'Olivier Bault sur https://present.fr/2021/04/01/plaidoyer-en-faveur-de-laction-des-associations-pro-vie-au-parlement-europeen/
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