L’homophobie islamique n’existerait-elle pas ?

Source [Causeur] L’assassin d’une transsexuelle parisienne au mois d’août 2018 serait un migrant égyptien sans papiers. Je ne peux pas le croire, ces gens sont forcément bons par nature. Parce qu’ils viennent de loin. 

Le mois dernier, le quotidien populaire Le Parisien m’a appris que le principal suspect du meurtre crapuleux de Vanesa Campos, une Péruvienne sauvagement assassinée au Bois de Boulogne parce que transsexuelle et prostituée, a été retrouvé par la police allemande. Il s’agirait d’un certain Mahmoud K., un Égyptien sans papiers d’une vingtaine d’années. Le même canard m’a appris que ses complices avaient également été interpellés : comme lui, de jeunes Égyptiens sans papiers.

L’enfer ce n’est pas l’Autre

Inutile de vous dire que je suis tombé des nues. Sans doute ont-ils fait la révolution, risqué leur vie lors d’un éprouvant voyage à bord d’une coque de noix, vaincu la Méditerranée pour débarquer en Terre promise. Tout ça pour ça. Pauvres gens d’Orient.

Moi qui suis foncièrement de gauche, accueillant envers l’Autre, moi qui soutiens les mosquées « inclusives », comme au paradis multiculturel canadien, ou même près de Vincennes, comment aurais-je pu penser un instant que parmi tous nos bons migrants, certains n’aient pas d’empathie pour l’Autre ? Moi qui, de mon canapé brodé de BHV drapé d’une tapisserie du Cachemire, suis empli d’empathie envers les musulmans, ces opprimés des temps modernes, moi qui soutiens aussi le Mariage pour tous et la gestation pour autrui, je suis resté sans voix. Je me suis donc enquis auprès d’amis de ce qu’ils pensaient de l’Islam. Car à vrai dire, j’ai beau les porter dans mon cœur, je ne connais rien de leur dieu. Mes amis m’ont confirmé que l’Islam est bien « une religion de paix et d’amour » : ce soir-là, j’ai pu dormir sereinement.

Il paraît que…

Ils sont comme moi mes amis. Ils sont Parisiens et ils gagnent bien. Nous sommes fiers de résider dans une métropole cosmopolite, nous avons une ouverture sur le monde que n’ont pas, pardonnez-moi l’expression, les ploucs en jaune. Avec mes amis, je déjeune parfois au restaurant marocain ou indonésien. Comme eux, je roule en vélo ou trottinette. Alors cette fable de l’islamisation de la France, ou tout ce barouf pour sauver son diesel pendant que notre planète est à bout de souffle, vous m’excuserez, mais c’est ridicule.

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