L’Occident, c’est-à-dire l’Europe et l’Amérique du Nord, États-Unis et Canada, est l’ensemble industriel et militaire le plus puissant du monde.
Et, pourtant, en de nombreux domaines, l’Occident affiche son impuissance. On peut multiplier les exemples. J’en retiendrai deux.
Le premier est celui de l’invasion de l’Europe par des millions de migrants venus du Maghreb, d’Afrique noire, du Proche et du Moyen-Orient.
Chaque jour, la réalité se révèle plus grave qu’on ne le pense.
En observant toutes ces portes d’entrée en Europe et en incluant le droit du sol qui donne la nationalité française à tous ceux qui naissent en France, que ce soit à Mayotte, à Marseille ou aux Antilles, terres d’accueil de nombreux migrants arrivent chaque jour d’Haïti, l’Europe est envahie chaque année de quelque 2 millions de migrants supplémentaires, en majorité musulmans.
À ce rythme-là, l’Europe comptera dans quelques décennies 80 millions d’immigrés, compte tenu de ceux qui s’y trouvent déjà – et même probablement plus.
On imagine les conséquences sécuritaires, sociales et financières d’une telle invasion.
Dimitris Auramopoulos, commissaire européen chargé des migrations, le reconnaît publiquement : « L’afflux des migrants en Europe, vient-il de déclarer, crée une situation qui n’est plus soutenable… » C’est ce que constate également l’agence européenne chargée de faire respecter les frontières, Frontex, fixée à Varsovie, qui, comme toutes les autorités nationales et européennes, est totalement impuissante à apporter une solution à ce problème vital.
Voici, à ce sujet, quelques nouvelles précisions rapportées par la presse.
L’explosion migratoire qui s’amplifie amènera inévitablement des dizaines de milliers d’illégaux sur le sol français, qui s’ajouteront à tous les autres.
La France fait des réformes cosmétiques dont les gains espérés sont immédiatement absorbés par l’ampleur des nouveaux flux.
Lorsqu’un migrant économique entre en France, il est certain d’y rester.
Dimitris Auramopoulos cite le cas du Pakistan qui lui a donné l’assurance qu’il reprendrait les Pakistanais entrés clandestinement. Or, aucune des promesses faites n’a été tenue.
Le gouvernement pakistanais n’a jamais laissé atterrir l’avion « d’aide au retour » affecté par l’Union européenne !
70 000 immigrés illégaux, à qui l’asile a été refusé en 2016, sont tout bonnement restés en France.
Je précise que cet asile coûte aux contribuables français plus de 2 milliards d’euros par an – plus un milliard d’aide médicale d’État.
Parmi ces immigrés illégaux, on recevra en France 18 000 enfants mineurs envoyés d’Afrique comme des bouteilles à la mer – le plus scandaleux de cet immense scandale.
Quant aux Roms, venus de Roumanie et de Hongrie, les pouvoirs publics imposent de bien les recevoir sous peine de poursuites judiciaires – lesquels Roms manifestent parfois leur gratitude en incendiant les voitures et en dégradant les bâtiments.
Quant aux dispositions anti-migratoires que vient d’exposer le Premier ministre, elles se résument en un bavardage inutile qui cherche à plaire à gauche et à droite, et qui ne changera rien à la situation.
Or, à un titre ou à un autre, toute l’Europe occidentale est dans une situation analogue, celle de l’impuissance consentie.
Le deuxième exemple de l’impuissance de l’Occident, et plus particulièrement des États-Unis, est fourni par la Corée du Nord.
Sous la haute direction du jeune maréchal Kim Jong-Un, bien-aimé fils de Kim Jong-Il, leader suprême et lui aussi bien-aimé, la Corée du Nord fabrique des bombes atomiques et des vecteurs pour les faire exploser sur les États-Unis, le rêve et le grand but.
Tout ceci avec l’aide du grand frère chinois, qui joue un double jeu (J’aide d’un côté et je réprimande de l’autre).
Le conseil de sécurité réprouve aussi et vote des sanctions sur lesquelles s’assied en rigolant le leader suprême et bien-aimé.
Donald Trump s’en irrite et s’en alarme. Il a envoyé le porte-avions USS Carl Vinson et sa flottille croiser au large de la Corée.
Ce groupe naval serait en mesure d’anéantir en 5 minutes les centres atomiques et balistiques de la Corée du Nord, mais tout cela reste à l’état de projet.
La Corée du Sud s’oppose farouchement à toute destruction du régime de Pyong Yang qui l’obligerait à prendre en charge 23 millions de Nord-Coréens sous-alimentés.
De surcroît, et surtout, un bombardement massif de la Corée du Nord déclencherait dans l’heure l’invasion de la Corée du Sud par l’armée Nord-Coréenne – un million d’hommes qui peuvent atteindre Séoul en quelques heures, tuant et massacrant tout sur leur passage. Dans une telle hypothèse, comme en 1950, l’armée américaine serait obligée d’intervenir au sol.
Que ferait alors la Chine ? Que ferait la Russie ? Se joindraient-elles aux États-Unis pour punir le pays frère indocile ? Sûrement pas.
C’est probablement le contraire qui se produirait.
Le risque d’une troisième guerre mondiale partant de Corée est donc évident.
Assurément, ni Poutine, ni Xi Jinping ne veulent la guerre, mais il est à redouter qu’un « grand leader » fanatique et irréaliste, adulé par son entourage de courtisans, se prenant pour Dieu et Jules César, provoque l’irréparable, déclenchant un engrenage qui échapperait à tous et provoquant un désastre qui pourrait faire des millions de victimes.
Il est largement temps que l’Occident passe des mots et d’une repentance stupide à une volonté d’agir. Il en a les moyens ; qu’il les utilise !