Source [Le Salon Beige] Nous avions évoqué les étranges théories du père James Martin il y a tout juste un an sur ce blog, en relayant la critique qu'en faisait le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin, dans le « Wall Street Journal ». Le père James Martin, plume vedette d’ « America », la revue des jésuites de New-York, également consultant au Secrétariat pour la Communication du Vatican, est l'auteur d’un livre qui bouleverse l’enseignement de l’Eglise en matière d’homosexualité en légitimant les rapports entre personnes de même sexe. Le cardinal Sarah écrivait alors :
L’Eglise catholique a souvent été critiquée, y compris par certains de ses propres membres, pour sa réponse pastorale à la communauté LGBT. […] Parmi les prêtres catholiques, le Père James Martin, un jésuite américain, est l’un des critiques les plus explicites du message de l’Eglise sur la sexualité. Dans son livre « Building a Bridge » publié au début de cette année, il répète la sempiternelle critique selon laquelle les catholiques auraient été très critiques envers l’homosexualité tout en négligeant l’importance de l’intégrité sexuelle dans ses propres rangs.
Le Père Martin a raison d’affirmer qu’il ne devrait pas il y avoir deux poids deux mesures concernant la vertu de chasteté qui, bien qu’exigeante, fait partie intégrante de la bonne nouvelle de Jésus pour tous les chrétiens. Pour les célibataires – quelles que soient leurs attirances – la chasteté fidèle demande l’abstention de sexe.
Cela pourrait sembler une exigence trop élevée, surtout à l’heure actuelle. Cependant, il serait contraire à la sagesse et à la bonté du Christ d’exiger quelque chose qui ne puisse être réalisé. Jésus nous appelle à cette vertu parce qu’il a fait nos cœurs pour la pureté, tout comme il a fait nos esprits pour la vérité. Avec la grâce de Dieu et avec notre persévérance, la chasteté est non seulement possible mais elle deviendra également la source de la véritable liberté.
Il ne faut pas regarder bien loin pour constater les conséquences malheureuses du rejet du plan de Dieu pour l’intimité et l’amour humain. La libération sexuelle que le monde promeut ne tient pas ses promesses. Au contraire, la promiscuité est la cause de tant de souffrances inutiles, de cœurs brisés, de solitudes et du fait de considérer les autres comme des moyens de satisfaction sexuelle. En tant que mère, l’Eglise cherche à protéger ses enfants du mal du péché, comme expression de sa charité pastorale.
Dans son enseignement sur l’homosexualité, l’Eglise guide ceux qui la vivent en distinguant leurs identités de leurs attirances et de leurs actions. Tout d’abord il y a les personnes elles-mêmes qui sont bonnes en soi puisqu’elles sont enfants de Dieu. Ensuite, il y a les attractions vers le même sexe, qui ne sont pas peccamineuses si elles ne sont pas voulues ni suivies mais qui contrastent toutefois avec la nature humaine. Enfin, il y a les rapports de même sexe qui sont des péchés graves et qui nuisent au bien-être de ceux qui y prennent part. Ceux qui s’identifient comme membres de la communauté LGBT méritent qu’on leur dise cette vérité dans la charité, tout particulièrement de la part des prêtres qui parlent au nom de l’Eglise sur un sujet aussi complexe et délicat.
Je prie pour que ce monde entende enfin la voix de ces chrétiens qui éprouvent des attirances vers le même sexe et qui ont découvert la paix et la joie en vivant la vérité de l’Evangile. Mes rencontres avec elles ont été pour moi une bénédiction et leur témoignage me touche profondément. J’ai rédigé la préface de l’un de ces témoignages dans le livre de Daniel Mattson intitulé « Why I Don’t Call Myself Gay : How I Reclaimed My Sexual Reality and Found Peace » (Pourquoi je ne me qualifie pas de gay. Comment j’ai reconquis ma réalité sexuelle et trouvé la paix) avec l’espoir que sa voix et d’autres comme la sienne soient mieux entendues. [...]"
Malheureusement, la voix de ces chrétiens qui refusent d'être associés aux militants LGBT est rendue inaudible par les prises de position d'un prêtre comme le père James Martin. Alors que l'Eglise est actuellement en proie à un vaste scandale suite à l'homosexualité active de certains de ses membres, et non des moindres puisqu'il s'agit d'évêques et de cardinaux, le père James Martin, qui était invité par le Vatican à Dublin pour intervenir lors la Rencontre Mondiale des Familles, où il a livré un plaidoyer en faveur des militants LGBT, se répand dans le journal homosexualité Têtu sans jamais rappeler l'enseignement de l'Eglise sur les actes homosexuels. Il y déclare :
"Mon but est de construire des ponts, de parler avec les paroissiens LGBT+ pour in fine amener l’Église à les écouter."
Et non pas l'inverse...
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