Source [JDD] : ENTRETIEN. Cinquante jours après son arrivée place Beauvau, Bruno Retailleau continue de préciser son plan d’action contre le narcotrafic. Nouvelles technologies, évolutions législatives, contrôles aux frontières : place à l’action.
Sur tous les fronts, le « premier flic de France » ne mâche pas ses mots contre les périls français. Il dénonce le lien entre immigration et trafic de stupéfiants, la corruption en hausse et les « successeurs de Pétain » représentés aujourd’hui par « l’extrême gauche anti-flics et antisémite ».
Alors qu’il doit se rendre cette semaine avec le garde des Sceaux à Marseille pour tenter de marquer le coup dans l’intensification de la lutte contre le narcotrafic, Bruno Retailleau dévoile au JDNews sa thérapie de choc : création d’un parquet national antistupéfiants, nouvelle méthode contre les points de deal, harcèlement des réseaux, renforcement des moyens de la police et lancement d’une campagne nationale inédite pour dénoncer les ravages de la drogue. Le Vendéen est conscient qu’il n’a pas le temps. Son maître-mot : ne pas subir. Place à l’action.
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