Source [Causeur] La planète intersectionnelle est en ébullition ! La tectonique des plaques des revendications féministes et des minorités transgenres est toujours intéressante à observer.
Concernant la participation de transsexuels, nés de sexe masculin, aux compétitions sportives féminines, la déclaration de Caitlyn Jenner révèle en tout cas l’illusion d’une lutte commune.
L’ancien athlète olympique, beau-papa de la starlette Kim Kardashian, devenu transgenre en 2015, vient d’exprimer son opposition en expliquant que c’était « une question d’équité ».
Elle répondait alors à un journaliste qui l’interrogeait sur les législations anti transgenres adoptées dans plusieurs États républicains depuis le début de l’année, comme l’Arkansas où les athlètes transgenres ne peuvent pas intégrer des équipes sportives féminines. Une douzaine de projets de loi allant dans le même sens sont en ce moment en élaboration dans les États républicains.
C’est la contre-attaque du camp conservateur à la politique pro-diversité affichée par Joe Biden. Le premier jour de son investiture, le président américain incitait les écoles de tout le pays à faire participer les athlètes transgenres aux compétitions sportives, afin de « prévenir et combattre les discriminations liées au genre ». Biden avait également nommé début janvier une pédiatre transgenre comme ministre adjointe de la santé, devenue ainsi la première responsable fédérale transgenre. Face à ces actes symboliques qui ont placé le début du mandat de Joe Biden sous le magistère de la lutte contre les discriminations LGBTQ, les républicains opposent une riposte législative qui met donc en avant le principe d’équité entre les hommes et les femmes, finalement bafoué par le droit des minorités sexuelles. C’est exactement l’argument donné par Caitlyn Jenner.
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