Source [Valeurs actuelles] : Les dégâts causés par les occupants du campus de la Victoire de l'université de Bordeaux, mobilisés contre la réforme des retraites, sont estimés à 700 000 euros.
L’addition risque d’être salée pour les pouvoirs publics. Occupé par des étudiants protestataires lors de la réforme des retraites, le campus de la Victoire de l’université de Bordeaux a subi de nombreuses dégradations. Ainsi, la direction de l’université estime le montant des travaux à 700 000 euros, relate Le Figaro le mercredi 3 mai.
À l’apogée de la contestation contre la réforme des retraites, une partie de l’Université de Bordeaux avait été occupée par des étudiants voulant en faire un « QG de la lutte » contre le projet de loi porté par le gouvernement. Les forces de l’ordre étaient intervenues dans la nuit du 30 au 31 mars pour évacuer la quarantaine de protestataires.
Des tags hostiles à la police
Tags sur les murs, dégâts des eaux, dégradations matérielles… Les infrastructures de l’université ont souffert de 10 jours d’occupation et les experts mandatés par l’université annoncent un montant des dégâts « d’environ 700 000 euros ». Des dégradations qui concernent « surtout la première partie du bâtiment, côté place de la Victoire, qui a été endommagée », explique l’université avant de rappeler « qu’il s’agit d’un site classé » datant du XIXe siècle. Ainsi, comme le relate Le Figaro, les tags « ACAB » (All cops are bastards), « Ni*** la police » ou encore le « A » des anarchistes, jonchent la façade de la faculté.
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