Source [Le Figaro] La philosophe s’insurge contre l’irritant contresens d’Édouard Philippe, pour qui «conservatisme» signifie «immobilisme».
On vante volontiers en Emmanuel Macron un président philosophe, disciple de Paul Ricœur ; le président du groupe LREM à l’Assemblée, Gilles Le Gendre, s’est inquiété d’un gouvernement «trop intelligent», trop subtil» pour être compris. Ces prétendues supériorités n’empêchent toutefois pas l’exécutif de sombrer dans les clichés les plus éculés et les simplifications les plus accablantes. Notre premier ministre a ainsi identifié péremptoirement, sans trembler, conservatisme et immobilisme: «Le besoin de changement est si radical que tout conservatisme, toute frilosité serait à mes yeux impardonnable», a déclaré Édouard Philippe, lundi, à l’occasion de son discours de conclusion du grand débat national.
Or, non seulement le conservatisme ne se confond pas avec l’immobilisme, mais mieux, et c’est ce que je voudrais démontrer, le conservatisme est aujourd’hui la seule force politique riche de propositions véritablement originales et novatrices.
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