Source [Le Figaro] : C’était il y a soixante ans, au premier jour de l’Algérie indépendante. À Oran, la fête a tourné à la chasse à l’Européen. L’armée française savait mais n’est pas intervenue. Aujourd’hui, les rescapés se battent pour que la mémoire de ce drame ne disparaisse pas avec eux.
Ce mardi, comme chaque 5 juillet depuis soixante ans, les Algériens célèbrent la Fête nationale de l’Indépendance. Le drapeau vert et blanc va fleurir sur les balcons et des hommages aux «valeureux moudjahidins» qui ont lutté pour la liberté vont être rendus à travers le pays.
Pour des milliers de pieds-noirs et leurs descendants, ce jour de fête est un jour de deuil. Car au premier jour de l’indépendance de l’Algérie, le 5 juillet 1962, à Oran, environ entre 10 h 30 et 17 heures, 700 personnes ont été tuées au cours d’une chasse aux Européens dont on ne saura jamais si elle fut spontanée. En France, ce massacre a été ignoré pendant plus d’un demi-siècle et aujourd’hui, mis à part quelques dépôts de gerbes dans certaines communes, nulle cérémonie officielle n’est prévue pour saluer la mémoire de ces victimes civiles de la guerre d’Algérie. Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici
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