Une surprise catholique à la Cour suprême des États Unis ?

Source [Le Salon Beige] La démission d’Anthony Kennedy comme juge à la Cour suprême des États-Unis, le 31 juillet dernier, pourrait permettre au Président Trump un remplacement que tous les observateurs s’accordent à dire qu’il sera fondamental pour l’avenir, qu’on l’espère ou qu’on le redoute. Le Président Trump déclarera le 9 juillet quel est son choix final, un choix qui, en principe, devrait se faire sur une liste de cinq noms – peut-être sept a tenu à préciser Trump – et que nous connaissons désormais.

Trois de cette liste de cinq candidats, sont des catholiques : Brett Cavanaugh, Amy Coney Barrett et Amul Roger Thapar. Il ne m’a pas été possible de découvrir les confession des deux autres : Thomas Hardiman et Raymond M. Kethledge, mais le premier fut diplômé de l’Université catholique Notre Dame… Trois candidats catholiques sur cinq, voilà qui n’est pas banal. Tous les candidats cités sont, évidemment, des juristes de premier plan et ils sont tous Répubicains, ce qui n’est quand même pas une surprise…

J’ai lu quelques commentaires d’intérêts dans la presse catholique étatsunienne, qui me laissent à penser que le choix de Trump pourrait bien se porter sur une femme et que cette femme pourrait bien être Amy Coney Barrett [photo]. Cette mère de sept enfants est une pieuse catholique et pro-vie. Âgé de 46 ans, elle pourrait donc être le plus jeune membre de la Cour suprême. Trump la connaît bien puisque l’an passé il l’avait choisie pour combler une vacance à la Cour d’appel du 7ème circuit des États-Unis alors qu’elle était professeur de droit à l’Université Notre Dame. Le choix de Trump avait été ratifié par le Sénat des États-Unis par 55 voix contre 43, alors que le Sénat ne compte que 51 membres Républicains : preuve que plusieurs sénateurs Démocrates avaient alors voté pour elle, ce que Trump doit certainement avoir inclus dans son équation. Rien n’empêche donc d’imaginer que si elle était le choix du Président, la confirmation par le Sénat pourrait donc être moins difficile qu’on ne le craignait à première vue. La réponse dans deux mois, mais avec une forte probabilité que le prochain juge à la Cour suprême des États-Unis soit un catholique. Trois chances sur cinq…"