Source [Le Salon Beige] Selon le Point, la nuit de Pâques, vers minuit, des policiers sont intervenus à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet où de nombreux fidèles assistaient à une messe pascale.
Un office qui se tenait clandestinement malgré l’épidémie de Covid-19 et les règles strictes de confinement prises par les autorités. […] Ils ont constaté que les portes de l’édifice religieux étaient fermées et qu’une messe était en cours. Un fidèle en sortant, leur a indiqué qu’une quarantaine de personnes se trouvait à l’intérieur. Les policiers ont pris contact avec le prêtre qui a été verbalisé pour non-respect des règles de confinement. […]
En réalité, la messe de la vigile de Pâques se déroulait à huis clos comme partout ailleurs, avec retransmission sur Youtube. Et des voisins délateurs ont appelé la police parce qu’ils ont entendu l’orgue.
Curieuse cabale contre Saint-Nicolas du Chardonnet : tous les jours depuis le début du confinement, la messe est retransmise, comme dans bien des paroisses, car les fidèles, soumis comme les autres aux restrictions, ne peuvent pas accéder à l’église. Les grandes portes sont fermées à clef et les annonces indiquent bien que les cérémonies sont célébrées à huis-clos. Dans leurs sermons, les prêtres s’adressent aux “fidèles hors les murs”.
Dans les médias, c’est le déchaînement. Des photos de foules (en d’autres occasions) sont publiées pour faire croire que l’église était bondée. Il n’y avait sur place que quelques servants de messe et des chantres, bref pas plus de fidèles qu’à Saint-Pierre de Rome le matin de Pâques. Le curé de Saint-Nicolas a célébré parmi des rangs vides tandis que ceux du pape François assistaient de façon clairsemée. Mais les premiers, à défaut d’avoir brûlé Rome, doivent être voués à la vindicte. Il faut trouver des coupables qui auraient diffusé le Coronavirus. Nouveaux koulaks ou victimes de pogroms, les “intégristes” feront l’affaire.
La vérité est que pour l’heure l’abbé Petrucci, curé de la paroisse, n’a pas été verbalisé ni les quelques fidèles présents dont les identités n’ont d’ailleurs pas été relevées.
A la manoeuvre, Aziz Zemouri, chroniqueur musulman au Point, et, sur Twitter, Timothée de Rauglaudre, “journaliste” chez Têtu.
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