Silence sur la mort de Philippe, tué par deux migrants algériens

Il se prénommait Philippe, il venait d’avoir 70 ans et vivait dans un joli petit village de Seine-et-Marne, Vulaines-sur-Seine. Un simple retraité qui en toute quiétude coulait des jours heureux dans la ruralité à proximité de la forêt de Fontainebleau et du musée Stéphane Mallarmé.

Hélas, ce douze avril, sa route croisa celle de deux individus qui n’avaient qu’un but : l’agresser pour le voler, au besoin en lui prenant la vie. Aux environs de 23h00, Philippe arrive en train en provenance de Paris à la gare SNCF de Fontainebleau-Avon. Alors qu’il descend au deuxième étage du parking couvert de la gare, où il s’apprête à récupérer sa voiture, il est victime d’une agression d’une rare lâcheté. Deux jeunes hommes se jettent sur lui, le rouent de coups au visage puis l’étranglent avant de disparaître en courant. Toute cette violence dans un seul but : lui voler son téléphone et son ordinateur portable.

Suite à cette attaque une enquête est ouverte par le service régional de la police des transports. Très vite grâce à la vidéosurveillance épluchée par les enquêteurs, deux suspects, âgés de 26 ans sont identifiés. Trois jours plus tard ils les interpellent Porte de Montreuil dans le 20e arrondissement de Paris et les placent en garde à vue. Mercredi, à la fin de cette dernière, ils sont mis en examen et écroués. La victime, elle, a été transportée à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, elle souffre d’une fracture du nez et d’une paralysie du côté gauche. Ces racailles n’y ont pas été de main morte puisque le procureur de la République de Fontainebleau indiquait que dès son évacuation de la gare Philippe était déjà en état de mort clinique. Le 16 avril après-midi il décédait sans avoir repris connaissance.

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