Source [Valeurs actuelles] Près de deux tiers des agressions sexuelles dans les transports en commun en Île-de-France sont commises par des étrangers. Un chiffre éloquent, parmi d’autres, issu d’un bilan statistique du ministère de l’Intérieur sur l’année 2019.
Le « sentiment d’insécurité, c’est de l’ordre du fantasme », disait Eric Dupont-Moretti sur Europe 1 en septembre dernier. Une affirmation qui semble ne pas pouvoir résister à l’étude des statistiques. Ce 17 décembre 2020, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) publiait en effet son rapport annuel sur « les vols et violences dans les réseaux de transports en commun en 2019 ». Celui-ci annonce en préambule, comme précisé sur le site du ministère de l’Intérieur, que « la majorité (87 %) des mis en cause impliqués dans des vols ou des violences dans les transports en commun sont des hommes, plus de quatre sur dix sont identifiés comme mineurs et plus de la moitié seraient de nationalité étrangère ». Chose intéressante, le rapport prend à la fois en compte la nationalité des victimes et celles des coupables, donnant une assez bonne idée de la situation sécuritaire.
Quatre catégories de délits sont recensées : les vols sans violence, les vols violents, les coups et blessures et les agressions sexuelles. On apprend par exemple qu’en Île-de-France, 93% des vols sans violence sont le fait d’étrangers, contre 64% dans le reste de la France. Un peu plus d’un tiers (35%) des vols violents sont commis par des étrangers en région parisienne. Une proportion qui monte à plus de deux tiers (66%) ailleurs sur le territoire ! Les agressions sexuelles sont elles aussi largement commises par des étrangers : 63% en Île-de-France, 32% en dehors. Enfin, 34% des coups et blessures sont le fait d’étrangers sur le territoire francilien, 19% ailleurs. Inversement, le profil des victimes est presque toujours le même, surtout en Île-de-France : sont de nationalité française 64% des victimes de vols sans violence, 68% des victimes de vols violents, 79% des victimes de coups et blessures, et 87% des victimes d’agression sexuelles. Ailleurs sur le territoire, c’est encore plus marquant : sont français, pour les mêmes catégories, 82, 84, 89, et 95% des victimes.
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