[Communiqué] — La Fondation Jérôme-Lejeune remercie les sénateurs qui ont voté mercredi 17 juin un amendement rappelant la réalité de l’hydratation pour tout être humain : celle d’un soin fondamental qui lui est dû quel que soit son état de santé ou son niveau de handicap, et qui dès lors ne peut être interrompu, sous prétexte d’un acharnement thérapeutique.

La Fondation Jérôme Lejeune salue plus particulièrement Mme Génisson (PS) et MM. de Legge, Retailleau, Gilles, Revet, Pozzo di Borgo (Républicains), pour leurs paroles de nature à rappeler la dignité et l’humanité des personnes handicapées ou malades, ainsi que le courage des soignants et de leurs proches qui les accompagnent.

Ils semblent rejoindre la préoccupation du pape François exhortant, en tant qu’autorité morale, les responsables politiques européens le 24 novembre dernier (à Strasbourg) pour qu’ils oeuvrent contre cette « culture du déchet » qui élimine les êtres humains quand ils ne sont plus jugés utiles ou dont la vie est décrétée indigne d’être vécue.

Ils semblent aussi rejoindre l’encyclique sur le respect de la nature publiée ce 18 juin : « Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d’un pauvre, d’un embryon humain, d’une personne en situation de handicap […], on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié » (encyclique Laudate Si, 117).

 

 

 

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