Source [Valeurs actuelles] Prise à partie par un élu RN au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, la femme voilée va déposer deux plaintes pour “violences en réunion” et “incitation à la haine”.
Elle livre sa version des faits. Fatima E., la femme voilée évacuée du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté vendredi 11 octobre, après avoir été interpellée par un élu du Rassemblement national, s’est confiée au Collectif contre l'islamophobie (CCIF), propos repris par le Parisien, sur les événements vécus ce jour-là et sur l’après. Elle explique qu’elle ne devait normalement pas être présente avec les enfants pour la sortie organisée ce jour-là par la maison associative du quartier où elle réside. Selon elle, c’est son fils qui a insisté pour qu’elle vienne : « Il m’a dit que tous ses copains attendaient ma venue, car il est vrai que je participe régulièrement aux sorties scolaires ». Dans la soirée du 16 octobre, BFMTV a révélé que Fatima E. allait déposer deux plaintes. « Il s'agit d'une plainte contre le député pour violences commises en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique sur mineur et majeur à caractère raciales », déposée auprès du parquet de Dijon a indiqué son avocate, Me Sana Ben Hadj Younes. Une deuxième plainte va être déposée au parquet de Paris pour « incitation à la haine.»
Au moment où l’élu Julien Odoul interpelle la présidente de séance sur sa présence, la mère d’élèves explique entendre « quelqu’un dire ‘Au nom de la laïcité » puis entendre « des personnes qui commencent à crier, à s’énerver ». « Franchement, j’étais là sans être là. La seule chose que j’ai vue, c’est la détresse des enfants. Ils étaient vraiment choqués et traumatisés », ajoute-t-elle. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent la mère de famille répondre à l’élu par un sourire, ce qui « n’était pas pour narguer. Je souriais d’abord à sa bêtise », explique-t-elle. Encouragée par plusieurs élus présents à rester dans la salle, l’accompagnatrice décide de partir quand elle voit son fils « en train de craquer ».
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- « Twitter, faut le réguler ou l’interdire, c’es...
- Dominique Perben : « Le Syndicat de la magistra...
- En Nouvelle-Calédonie, il est urgent d’attendre
- 17-22 novembre : Ouvrons les yeux sur la perséc...
- Synode sur l’Église : la montagne a accouché d’...
- L’arrêt des véhicules thermiques en Norvège : t...
- Loi immigration 2025 : le projet de Bruno Retai...
- Afghanistan : les Talibans souhaitent interdire...
- Marion Maréchal lance son parti politique bapti...
- « La liberté d’expression des femmes non-blanch...