Source [Valeurs actuelles] En rénovation dans un atelier des Yvelines, la statue équestre de Napoléon Bonaparte ne retrouvera peut-être pas sa place d'origine, sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Rouen. Des voix s'élèvent pour défendre le maintien de la statue de l'Empereur à la place qui est la sienne depuis 1865. Les habitants seront bientôt appelés à choisir.
La convalescence de la statue équestre de Napoléon Bonaparte, toujours en rénovation à la fonderie Coubertin de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (Yvelines), devrait s’achever à la fin de l’année 2021 ou au début de l’année 2022. Si Bonaparte et sa monture regagneront avec certitude la ville au cent clochers, nul ne sait encore s’ils retrouveront la place qui était la leur depuis 1865, sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Rouen. En effet, l’Empereur des Français pourrait être contraint à un nouvel exil, sur l’Île Lacroix, près du pont Corneille dont la première pierre avait été posée par l’Impératrice Marie-Louise d’Autriche en 1813.
Cet invraisemblable scénario démarre le 2 juillet 2020, lorsque la statue quitte son socle de la place du Général de Gaulle, afin de subir d’importantes réparations concernant, entre autres, la jambe fissurée de la monture de l’Empereur. Deux mois plus tard, le maire socialiste de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, élu en juin 2020 avec 67,12% des voix (dans un scrutin marqué par un taux d’abstention à plus de 70%), exprime sa volonté de remplacer la statue de Napoléon Bonaparte par celle d’une figure féministe et propose, dans la foulée, le nom de Gisèle Halimi.
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