EN RAISON DE SES RESPONSABILITES, l'homme politique cherche à être efficace. Doit-il pour autant renoncer à ses convictions ? C'est la question que se posent les électeurs troublés par le décalage grandissant entre les discours et les actes.
En effet, de nombreux élus affirment voter des lois que leur conscience réprouve en privé, afin de mieux résoudre les problèmes posés par le progrès de la science et la vie en société. Cette rupture entre la conscience et la réalité n'est-elle pas le symptôme d'une schizophrénie politique, à l'origine du désarroi profond qui touche le corps social tout entier ? Dossier réalisé en partenariat avec l'Alliance pour les Droits de la Vie Avec Tugdual Derville, Philippe Bénéton, Dominique-Marie Dauzet o. proem., Norbert Col, Jorge Valls, Thibaud Collin, Olivier de Dinechin sj, Jean-Frédéric Poisson, Aline Lizotte, Jean-Michel Garrigues fj, Michel Novak, Gal Jean-Gérard Salvan, Jean-David Malnati, Jacques Vauthier.
Revue : La politique schizophrène
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