Nous le savons tous, l’union fait la force ! Et donc, symétriquement, la désunion fait la faiblesse ! À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le bloc souverainiste repose sur deux piliers : le pilier Éric et le pilier Marine. Autour de ces piliers gravitent des hommes politiques fort respectables, qu’il s’agisse, par exemple, d’Asselineau ou de Dupont-Aignan, lui-même soutenu par le très courageux Florian Philippot.
Petit problème : ces deux piliers se regardent en chiens de faïence, et cela peut tout simplement amener à leur défaite électorale. Or, la seule question que doivent se poser ces deux candidats est la suivante : quel est le meilleur moyen de gagner l’élection présidentielle ? Se réjouir de meetings réussis, faire un tabac dans des marchés provinciaux, réussir de bonnes émissions de télévision ou de radio : tout cela est évidemment réjouissant, mais tout cela ne garantit pas un succès électoral le jour de l’élection.
Faisons l’effort surhumain de croire un instant ce que nous disent les sondages, concernant le premier tour des présidentielles. Soulignons-le : évoquer ces sondages truqués révèle une forte dose d’héroïsme… Alors, que nous racontent-ils, ces sondages faisandés ? Macron récolterait entre 25 et 30 % des voix. Admettons. Marine tournerait autour de 20 %. Admettons. Zemmour tournerait autour de 10 %. Admettons.
Qu’ils soient « pipotés » ou non, ces chiffres offrent tout de même un intérêt. Ils indiquent que, pour la suite de l’élection, une union Marine-Zemmour est absolument nécessaire. Or, les deux candidats se traitent régulièrement de noms d’oiseaux, ce qui n’est pas de très bon augure pour la suite, leur désunion pouvant conduire à la catastrophe.
Devant ce danger flagrant, le très remarquable Bruno Gollnisch, proche du Front National, et le non moins remarquable Paul-Marie Coûteaux, proche de Reconquête, ont signé une lettre commune, à l’adresse de Marine et d’Éric, pour mettre en avant les nombreux points communs entre les programmes des deux candidats. Pour les auteurs de cette lettre, ces convergences permettent objectivement de réaliser une alliance prometteuse pouvant aboutir à un succès électoral.
Petit rappel du tout récent travail de Liberté politique : les notes obtenues par les programmes Zemmour et Le Pen sont respectivement de 17 et 13. Une telle notation montre à l’évidence que ces programmes possèdent de nombreux points communs, sur lesquels il suffit de capitaliser !
Ainsi, cette initiative de Bruno Gollnisch et de Paul-Marie Coûteaux, à quelques jours du premier tour, mérite d’être soulignée, car de l’alliance qu’ils proposent peut dépendre le sort de notre cher vieux pays.
François Billot de Lochner
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