L’Union européenne continue de marcher d’un pas vigoureux vers l’organisation politique, économique, sociale, morale et culturelle d’une Europe totalement inféodée aux mondialistes débridés dont l’obsession consiste à détruire les nations, et aux libertaristes dont le but est de la soumettre à la dictature mondiale LGBT.

 

Les dirigeants de l’Union le répètent depuis des années : les nations européennes ne sont qu’un vestige du passé, qu’il importe de gommer dans les meilleurs délais, car ces nations peuvent constituer des obstacles à la déconstruction générale des systèmes de gouvernement encore en place, qui freinent le grand bond en avant tant promis et répété, grand bond en avant dont l’on est en droit de se demander s’il ne dirige pas l’Europe de l’Ouest vers l’abîme…

Épine dans le pied des européistes : certains pays se rebiffent, et font savoir haut et fort que les diktats de Bruxelles ne sont plus supportables. À cet égard, le cas de la Pologne est exemplaire.

Depuis des années, ce pays, comme la Hongrie d’ailleurs, lutte pied à pied contre les empiétements, illégaux et illégitimes, de l’Union européenne dans ses affaires intérieures. Le conflit est monté récemment en intensité, la Pologne étant décidée à ne pas se laisser faire. En effet, cette nation, ancienne et respectable, de tradition chrétienne, n’a aucunement l’intention de se laisser dicter par l’Europe des lois qu’elle estime contraires au bien commun. C’est la raison pour laquelle la Cour suprême polonaise vient de faire savoir que les lois nationales ne pouvaient être contredites par des lois internationales : la souveraineté d’un pays ne se partage pas.

Cris d’orfraie dans les instances dirigeantes de l’Union : il n’est pas question de laisser un petit pays arriéré se mettre en travers de la marche triomphale vers le mondialisme libertariste. Il faut donc le sanctionner, en refusant des versements financiers pourtant prévus de longue date. En clair, il s’agit de sanctionner ce mauvais élève comme on tape sur les doigts d’un enfant de cinq ans qui a renversé sur la moquette du salon un pot de peinture.

Cette lutte du pot de terre contre le pot de fer est à la fois réjouissante et prometteuse, car elle redonne du courage à tous ceux qui veulent lutter contre la dictature européiste. Il n’est pas exclu que cette lutte évolue en intensité, et devienne celle du petit pot de fer polonais qui, finalement, réduira en poussière ce gigantesque mais improbable pot de terre que l’on nomme Union européenne.

François Billot de Lochner