La question est fondamentale : si l’islam est tolérant, il peut tenir sa place sur l’échiquier mondial ; s’il ne l’est pas, il doit être contenu, voire combattu, car risquant de mettre en péril le fragile équilibre du monde.
Depuis 14 siècles environ, une telle question fait encore débat, ce qui est tout de même surprenant : comment peut-elle être encore posée au terme d'une période de réflexion aussi longue?
Pour savoir si l'islam offre une possibilité de tolérance ou non, il suffit de se poser les quatre questions suivantes, qui permettent de se faire une idée précise sur ce système politico-religieux, de ses origines à nos jours : le concept de tolérance fut-il développé par son concepteur, se trouve-t-il valorisé dans le livre qui résume sa pensée, est-il appliqué dans les pays islamiques, est-il mis en exergue dans les communautés musulmanes des pays non islamiques ?
- Première question : le créateur de l'islam fut-il un adepte de la tolérance ?
L’histoire nous l’enseigne : Mahomet fut un homme animé par une violence extrême ; un homme de guerre, de sang, de conquête et de sexe à outrance ; un homme qui fut à la tolérance ce qu’Attila fut à l’amour du prochain ; un homme dont l'intolérance fut la marque de fabrique.
- Seconde question : le Coran, sur lequel repose l’islam, laisse-t-il une place à la tolérance ?
Le Coran est un livre politico-religieux de combat qui fait l'apologie de la violence et de la haine ; un livre qui justifie l'esclavage, le meurtre, le viol, la torture, le mensonge, la dissimulation ; un livre qui doit être au chevet de tout musulman, pour application obligatoire sous peine de damnation éternelle ; un livre d'une rare intolérance.
- Troisième question : les régimes fondés sur l'islam sont-ils tolérants ?
Dans le monde entier, les régimes se réclamant de l'islam sont des pays de dictature. Ils font preuve, vis-à-vis des populations non musulmanes, au mieux d'un traitement inégalitaire, scandaleux et honteux, au pire de persécutions dont l'ampleur peut être terrifiante. L'épouvantable génocide de la population arménienne par les Turcs, au siècle dernier, en est une des illustrations éclatantes. Les paradisiaques îles Maldives en sont une autre preuve : la passion des touristes pour cet endroit mythifié cache une impitoyable et sanglante dictature islamique, les ignorants touristes enrichissant et perpétuant sans le savoir un système dictatorial dramatique. Ne parlons pas de l’Arabie Saoudite, du Soudan, du Pakistan, de l’Algérie, et de tant d’autres pays islamisés et donc objectivement invivables pour un non musulman.
- Quatrième question : l'islam installé en Occident est-il marqué par la tolérance ?
Il suffit de se renseigner sur ce que professent la quasi-totalité des dirigeants politiques ou des intellectuels musulmans, les milliers d'imams sévissant dans les mosquées occidentales, les milliers de formateurs musulmans exerçant dans les centres de formation musulmans, les habitants des fameuses zones islamisées de non-droit qui prolifèrent en Occident, pour savoir que l'intolérance constitue l'une des armes principales du développement de l'islamisation du monde.
Le dangereux Erdogan le rappelait avec force en 2007 : « Il n’y a pas d’islam modéré : l’islam est l’islam ». Il n’y a donc qu’un seul islam, fondé sur un seul Coran, qui s'oppose frontalement à la liberté et à la dignité des personnes. Il faut s'appeler Alain Juppé pour professer le contraire, tout en expliquant benoîtement qu’il ne connaît rien au sujet. Enarchie oblige…La quasi-totalité du système politico-médiatique est sur cette ligne : affirmation définitivement positive sur le monde musulman, basée sur une ignorance complète du sujet, ou sur le mensonge assumé.
Dans ce contexte hautement dramatique pour l’avenir du monde, le geste du pape à Lesbos, installant dans son avion, puis à Rome, douze musulmans dont des femmes voilées, sans qu’un seul chrétien soit convié au voyage, ne pouvait que soulever l'indignation de tous ceux qui subissent quotidiennement l’insupportable loi islamique, qui aujourd’hui se répand à vive allure dans le monde entier, comme de tous ceux qui scrutent le futur en se fondant sur les principes de la connaissance et de la réalité.
François Billot de Lochner
Président de Liberté politique
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