Source [Causeur] : Les revendications sans concession des ultras de l’idéologie du genre commencent à aliéner une partie de la gauche, plus modérée, qui votait jusqu’ici pour Biden. Le sujet qui divise est celui des changements de genre entamés par des enfants à l’école à l’insu des parents. Même le très progressiste New York Times semble se ranger dans le camp des parents.
Une nouvelle question est au cœur du conflit déclenché par les revendications extrémistes des militants transgenres aux États-Unis. C’est une question qui commence à se poser en Europe aussi. Est-il légitime qu’un enfant mineur – en principe, toujours soumis à l’autorité parentale – puisse entamer, à l’école, une transition vers une nouvelle identité de genre à l’insu de ses parents et sans que ces derniers soient mis au courant par la direction de l’établissement ? Quand un tel cas se présente, l’école constitue-t-elle un espace sécurisé (« safe space ») permettant à l’enfant de se développer selon son gré et à l’abri d’une influence parentale excessivement restrictive ? Ou l’école est-elle plutôt un domaine où certaines pressions sociales et certaines idéologies sont libres d’exercer leur influence sur l’enfant, lui suggérant un changement de genre comme solution à ses problèmes, voire le recrutant à la cause des activistes du genre ? Cette question a été abordée au début de cette année par une enquête publiée par The New York Times. Étonnamment, le journal de référence des progressistes n’a pas pris parti d’emblée pour ceux qu’on croirait, s’efforçant plutôt de présenter une diversité de points de vue.
Les propagandistes trans semblent ainsi insensibles au fait que leur propre rhétorique totalitaire risque d’aliéner de plus en plus de citoyens libéraux
Cette affaire montre un écart qui commence à se creuser entre, d’un côté, les purs et durs de la cause trans et, de l’autre, des citoyens ordinaires qui, du moins jusqu’ici, restaient plutôt fidèles à une gauche socio-démocrate, modérée ou – dans la terminologie américaine – « libérale ».
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