L'attaque dont est victime Eric Zemmour de la part de la gauche et des médias pourrait n'être que le début d'une longue série. Trois points posent question.
1. Un doute sur les faits
Elue socialiste, militante féministe, Gaëlle Lenfant retrouve la mémoire avec une drôle de concomitance : 17 ans après les faits, un jour après avoir croisé une affiche parlant de présidentielles, alors que pendant toutes ces années elle avait le loisir de voir et d'entendre Eric Zemmour à la télévision. Elle redécouvre l’existence d’Eric Zemmour 17 ans après, alors qu’il est présent sur les écrans tous les soirs... Etrange.
La victime se dit traumatisée pour un baiser volé, dont on ne comprend pas bien s’il s’agit d’un baiser sur la joue ou pas, ni si le "coupable" l’a réellement forcée. Flou également sur la date : « je crois que c’était en 2004 ou en 2006 ». Drôle de traumatisme. On peut se demander si on peut oublier la date d’un tel « traumatisme », comme elle le décrit. Cela décrédibilise la parole des femmes qui ont réellement été agressées.
2. Une basse manoeuvre politique
Les journaux de gauche, socialistes et communistes qui embrayent, titrent "agression sexuelle" pour une prétendue tentative de baiser. Tout cela donne vraiment l’impression d’une attaque politique organisée, surtout quand on voit les opinions politiques de ceux qui partagent les faits incriminés.
Il s'agit bel et bien d'une attaque à l’encontre d’Eric Zemmour, de ses idées et de sa potentielle émergence sur la scène politique. Au regard des réseaux sociaux, l’histoire ne semble pas prendre ni être perçue comme crédible par les internautes. La réaction majoritaire est de pointer une manoeuvre politique aux grosses ficelles, beaucoup trop grosses.
3. L’élection de 2022 sera-t-elle celle des affaires ?
L'affaire Zemmour rappelle furieusement les attaques contre François Fillon. C’est une perversion de la démocratie : est-ce la nouvelle façon de faire de la politique ?
On peut être sûr que si Eric Zemmour entre effectivement en campagne, il sera la cible d’une multitude d’attaques d'un niveau de caniveau, car les autres peinent à se battre contre lui sur le plan des idées. Tous les hommes peuvent, à leur tour, être la cible de telles attaques. Eric Zemmour est le premier de la série, et ouvre certainement le bal à droite.
François Billot de Lochner
Constance Prazel
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