Source [Le Salon Beige] : 460 ans après la mort de Michel-Ange, France catholique consacre son numéro sur ce génie et précurseur inégalé. Sculpteur, peintre, architecte, poète : il incarne l’artiste complet. À travers sa quête de la beauté parfaite, il fut aussi, et surtout, un chercheur de Dieu. Emilie Pourbaix écrit :
«Je suis Celui qui fit, dès tes primes années,/tes yeux ingénus se tourner vers la beauté/Qui, de la terre au Ciel, tout vivant vous élève. » Dans ces vers, issus de ses poèmes, Michel-Ange, faisant parler Dieu, évoque sa soif absolue de beauté, derrière laquelle, de plus en plus, il discernera l’appel de Dieu. Cette soif, qui a irrigué et orienté toute son œuvre, est la principale clé de lecture de cet artiste hors du commun dont l’art, cherchant « à lier le beau et le bien », est « comme l’ombre des perfections divines », écrit Henri Charlier (1883-1975), lui-même peintre et auteur d’essais sur l’art (L’Art et la Pensée, 1972).
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