Source [Marianne] : Alors qu'un Premier ministre devrait être nommé dans les prochaines heures ou les prochains jours par Emmanuel Macron, l'avenir de la candidate officielle du Nouveau Front populaire reste flou. Cet été, l'équipe de Lucie Castets a réclamé une enveloppe mensuelle de 51 000 euros au NFP pour continuer à fonctionner. Si la demande n'est plus à l'ordre du jour, il s'agit donc de penser à l'avenir. L'énarque ne reprendra pas son poste à la mairie de Paris. S'installera-t-elle dans la durée et deviendra-t-elle une figure de proue de la gauche ?
Simple mirage, ou nouvelle personnalité politique ? Si l’avenir immédiat s’assombrit pour Lucie Castets, recalée par le président de la République au poste de Première ministre, l’énarque ne compte pas disparaître de sitôt du petit théâtre parisien. Le 23 juillet, les quatre partis du Nouveau Front Populaire (la France Insoumise, le Parti socialiste, les écologistes et le Parti communiste) s'accordent enfin sur un nom à proposer au Président pour endosser le costume de Premier ministre, après être arrivés en tête lors des législatives surprise du 7 juillet dernier.
L’heureuse élue, inconnue du grand public, s’appelle Lucie Castets, une énarque au profil techno passée notamment par Bercy. « Une Élisabeth Borne de gauche », se gaussait alors un élu PS qui lui prédisait un enfer face aux bêtes politiques et aux dissensions entre les partis. Un mois et demi plus tard et après avoir annoncé quitter son poste de directrice des finances et des achats à la mairie de Paris, Lucie Castets affirme vouloir continuer sa soudaine carrière.
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